Jorge Rafael Videla et Reynaldo Bignone ont été reconnus coupables de l'enlèvement, de la rétention et de la dissimulation de mineurs ainsi que de la suppression de leur identité, lorsque l'armée était au pouvoir, de 1976 à 1983, et ont été condamnés à des peines de 50 et 15 ans de réclusion, respectivement.
"La condamnation de Jorge Rafael Videla et de Reynaldo Bignone prouve que personne n'est au-dessus des lois. Il s'agit d'une avancée essentielle sur le chemin emprunté ces dernières années par l'Argentine en vue de traduire en justice les responsables des graves violations des droits humains commises lorsque le dernier gouvernement militaire était au pouvoir", a indiqué Mariela Belski, directrice exécutive d'Amnesty International Argentine.
La condamnation prononcée par le tribunal fédéral n° 6 revêt une importance particulière car, pour la première fois, il a été possible de prouver, à travers les 35 cas d'appropriation illégale d'enfants qui ont fait l'objet d'une enquête dans cette affaire, qu'il existait un plan élaboré par les plus hautes instances du régime militaire, qui consistait à enlever, dissimuler et disposer des enfants nouveau-nés de personnes détenues et victimes de disparition forcée à cette époque. Ainsi, au lieu d'être remis à leur famille, ces bébés étaient donnés, sous une autre identité, à d'autres familles qui les déclaraient comme étant leur propre enfant.
Six de ces cas avaient été pris en compte lors du procès contre la junte militaire, en 1985, mais à ce moment-là il n'avait pas été possible de prouver l'existence d'un tel plan concernant les enfants nés alors que leur mère était en captivité ou les bébés enlevés pendant des opérations militaires.
Sept autres anciens membres de l'armée, notamment un médecin qui pratiquait des accouchements clandestins, ont également été condamnés à des peines allant de cinq à 40 années de réclusion. Ce jugement marque la fin d'une procédure judiciaire qui a débuté il y a 15 ans et d'un procès oral et public qui aura duré une année. À ce jour, plus de 100 enfants enlevés à leur famille ont retrouvé leur identité et 20 d'entre eux ont pu témoigner lors de ce procès. On estime que plus de 500 bébés auraient été volés lorsque l'armée était au pouvoir.
"Amnesty International appelle désormais l'État argentin à poursuivre ses recherches afin que les personnes qui ont été victimes de ces pratiques puissent récupérer leur véritable identité", a conclu Mariela Belski.
"La condamnation de Jorge Rafael Videla et de Reynaldo Bignone prouve que personne n'est au-dessus des lois. Il s'agit d'une avancée essentielle sur le chemin emprunté ces dernières années par l'Argentine en vue de traduire en justice les responsables des graves violations des droits humains commises lorsque le dernier gouvernement militaire était au pouvoir", a indiqué Mariela Belski, directrice exécutive d'Amnesty International Argentine.
La condamnation prononcée par le tribunal fédéral n° 6 revêt une importance particulière car, pour la première fois, il a été possible de prouver, à travers les 35 cas d'appropriation illégale d'enfants qui ont fait l'objet d'une enquête dans cette affaire, qu'il existait un plan élaboré par les plus hautes instances du régime militaire, qui consistait à enlever, dissimuler et disposer des enfants nouveau-nés de personnes détenues et victimes de disparition forcée à cette époque. Ainsi, au lieu d'être remis à leur famille, ces bébés étaient donnés, sous une autre identité, à d'autres familles qui les déclaraient comme étant leur propre enfant.
Six de ces cas avaient été pris en compte lors du procès contre la junte militaire, en 1985, mais à ce moment-là il n'avait pas été possible de prouver l'existence d'un tel plan concernant les enfants nés alors que leur mère était en captivité ou les bébés enlevés pendant des opérations militaires.
Sept autres anciens membres de l'armée, notamment un médecin qui pratiquait des accouchements clandestins, ont également été condamnés à des peines allant de cinq à 40 années de réclusion. Ce jugement marque la fin d'une procédure judiciaire qui a débuté il y a 15 ans et d'un procès oral et public qui aura duré une année. À ce jour, plus de 100 enfants enlevés à leur famille ont retrouvé leur identité et 20 d'entre eux ont pu témoigner lors de ce procès. On estime que plus de 500 bébés auraient été volés lorsque l'armée était au pouvoir.
"Amnesty International appelle désormais l'État argentin à poursuivre ses recherches afin que les personnes qui ont été victimes de ces pratiques puissent récupérer leur véritable identité", a conclu Mariela Belski.