"En 2013, j’ai 32 ans, je suis mariée et j’ai la joie d’être maman de deux jeunes enfants (…). C’est une vie douce et agréable jusqu’au jour où l’on me diagnostique un cancer du sein". C’est un bouleversement dans la vie de l’auteur, Caroline Paufichet-Burnouf. L’avenir se couvre d’un voile. Et le présent se reconstruit autour de la maladie. Le traitement commence, ou plutôt le combat, puisque les médicaments, les chimios ou les rayons n’en sont que la partie visible, et que derrière se cache les luttes quotidiennes pour continuer à vivre, coûte que coûte.
Inspiré de son expérience personnelle, Caroline Paufichet-Burnouf nous livre ici le récit de la maladie, bien au-delà de son pan médical. Son traitement à elle, contrairement à la chimiothérapie, ne comporte pas d’effets secondaires. Il ne vise pas à user le corps pour en tuer la maladie, mais à fortifier à 100% l’esprit. On y découvre chacune des étapes psychologiques, de la découverte à la rémission, en passant par les traitements et le blues de l’après, lorsque "les bouées" s’en vont l’une après l’autre. On y trouve surtout une somme de détails très pratiques pour surmonter tel ou tel élément: conseils maquillages, lingeries, coiffures, tenues, lectures, entourages, activités artistiques… aucune part d’ombre n’est laissée. Témoignages et conseils de praticiens à l’appui. Un texte par les femmes et pour les femmes, pour lutter contre ce qu’elle définit comme "le cancer de la femme", parce qu’il met à l’épreuve la féminité, particulièrement par son issu: l’ablation partielle ou totale du sein.
Un point manque néanmoins, et non des moindre, que l’auteur a peut-être volontairement délaissé dans son approche très quotidienne: l’aspect spirituel de la lutte. La maladie, parce qu’elle inclut la mort, creuse parfois un vide existentiel. Un vide qui nécessite d’être comblé, bien au-delà des aspects pratiques et matériels. Mais peut-être est-ce une des volontés de ce livre-thérapie. Celui de sciemment dédramatiser, de livrer ce récit sur le ton de l’humour, et de combattre par la légèreté la lourdeur des tumeurs: "tu.meurs".
Inspiré de son expérience personnelle, Caroline Paufichet-Burnouf nous livre ici le récit de la maladie, bien au-delà de son pan médical. Son traitement à elle, contrairement à la chimiothérapie, ne comporte pas d’effets secondaires. Il ne vise pas à user le corps pour en tuer la maladie, mais à fortifier à 100% l’esprit. On y découvre chacune des étapes psychologiques, de la découverte à la rémission, en passant par les traitements et le blues de l’après, lorsque "les bouées" s’en vont l’une après l’autre. On y trouve surtout une somme de détails très pratiques pour surmonter tel ou tel élément: conseils maquillages, lingeries, coiffures, tenues, lectures, entourages, activités artistiques… aucune part d’ombre n’est laissée. Témoignages et conseils de praticiens à l’appui. Un texte par les femmes et pour les femmes, pour lutter contre ce qu’elle définit comme "le cancer de la femme", parce qu’il met à l’épreuve la féminité, particulièrement par son issu: l’ablation partielle ou totale du sein.
Un point manque néanmoins, et non des moindre, que l’auteur a peut-être volontairement délaissé dans son approche très quotidienne: l’aspect spirituel de la lutte. La maladie, parce qu’elle inclut la mort, creuse parfois un vide existentiel. Un vide qui nécessite d’être comblé, bien au-delà des aspects pratiques et matériels. Mais peut-être est-ce une des volontés de ce livre-thérapie. Celui de sciemment dédramatiser, de livrer ce récit sur le ton de l’humour, et de combattre par la légèreté la lourdeur des tumeurs: "tu.meurs".