Les officiels au cours de l'ouverture de l'atelier. Photo (C) AT
Organisé par le Centre International de l’Eau et de l’assainissement (IRC) et ses partenaires (UNICEF, SNV, WaterAid), cet atelier qui mobilise d’éminents praticiens et professionnels de l’assainissement, permet de mettre en commun leurs expériences, leçons et questionnements pour un assainissement total pérenne.
L’assainissement reste et demeure encore une véritable équation à résoudre pour la majorité des pays de l’Afrique de l’ouest confrontés à la dure réalité de la défécation à l’air libre. En cela, l’atelier de l’IRC et ses partenaires qui se propose de mettre en débat cette question, reste une occasion attendue pour approfondir les réflexions par rapport aux approches qui font école notamment l’ATPC et aux problématiques qui se présentent (subvention, technologies, impacts sur l’environnement, durabilité des infrastructures…).
A l’ouverture de cet atelier, Juste Nansi de l’IRC a d’emblée indiqué que "pour atteindre l’assainissement pérenne pour tous, il faut aborder le problème dans une perspective à long terme, qui va au-delà des actions ponctuelles au niveau des projets de 3 à 5 ans". Parce que tout simplement, soutient-il, "un service pérenne d’assainissement ne se limite pas à l’installation des latrines". De même, il justifie la tenue de cet atelier par le fait que "si les interventions jusque-là ont contribué indéniablement à augmenter la couverture ou à provoquer un changement de comportement (comme c’est le cas de l’ATPC), les approches ne sont pas en mesure d’apporter une réponse à plusieurs aspects importants". C’est pourquoi, au regard des problématiques qui se posent et du fait que les projets aboutissent aux résultats non satisfaisants, il a convié les participants dans le contexte des OMD à de nouvelles imaginations. "L’hygiène et l’assainissement méritent et nécessitent un débat clair et transparent, affranchi de tout dogmatisme pour aboutir à des solutions pertinentes et réalistes", a-t-il signifié.
L’assainissement reste et demeure encore une véritable équation à résoudre pour la majorité des pays de l’Afrique de l’ouest confrontés à la dure réalité de la défécation à l’air libre. En cela, l’atelier de l’IRC et ses partenaires qui se propose de mettre en débat cette question, reste une occasion attendue pour approfondir les réflexions par rapport aux approches qui font école notamment l’ATPC et aux problématiques qui se présentent (subvention, technologies, impacts sur l’environnement, durabilité des infrastructures…).
A l’ouverture de cet atelier, Juste Nansi de l’IRC a d’emblée indiqué que "pour atteindre l’assainissement pérenne pour tous, il faut aborder le problème dans une perspective à long terme, qui va au-delà des actions ponctuelles au niveau des projets de 3 à 5 ans". Parce que tout simplement, soutient-il, "un service pérenne d’assainissement ne se limite pas à l’installation des latrines". De même, il justifie la tenue de cet atelier par le fait que "si les interventions jusque-là ont contribué indéniablement à augmenter la couverture ou à provoquer un changement de comportement (comme c’est le cas de l’ATPC), les approches ne sont pas en mesure d’apporter une réponse à plusieurs aspects importants". C’est pourquoi, au regard des problématiques qui se posent et du fait que les projets aboutissent aux résultats non satisfaisants, il a convié les participants dans le contexte des OMD à de nouvelles imaginations. "L’hygiène et l’assainissement méritent et nécessitent un débat clair et transparent, affranchi de tout dogmatisme pour aboutir à des solutions pertinentes et réalistes", a-t-il signifié.
L’assainissement, une question de courage
Une latrine dans un quartier de la ville de Cotonou (Bénin). Photo (c) AT
En se référant aux résultats peu probants obtenus dans le cadre des OMD, la Représentante-résidente de l’Unicef au Bénin a souligné que si la tendance actuelle est maintenue, la plupart des pays de l’Afrique de l’ouest ne seront pas au rendez-vous des OMD en matière d’assainissement de base. Car, les évaluations montrent qu’en Afrique de l’ouest, 73% des populations n’ont pas accès aux ouvrages améliorés d’assainissement et 25% pratiquent encore la défécation à l’air libre. En expliquant que l’ATPC qui est une approche novatrice pour accélérer les progrès, a été adopté par l’UNICEF en matière de promotion de l’hygiène et de l’assainissement de base, elle a lancé un appel aux participants pour l’élimination des goulots d’étranglement afin d’assurer un assainissement durable. "En impliquant les populations bénéficiaires dans le processus d’amélioration de leurs conditions sanitaires et en utilisant les ressources locales, l’ATPC permet d’obtenir le changement de comportement et des résultats durables", a-t-elle signalé avant d’ajouter que "la responsabilité des familles et des villages est un élément majeur dans ce processus".
Se félicitant du choix du Bénin pour abriter cet atelier, le ministre de l’Environnement chargé de la gestion des changements climatiques, du reboisement et de la protection des ressources naturelles et forestières qui agissait au nom de la ministre en charge de la Santé publique, Raphael Edou, en homme averti des questions d’assainissement, s’est adressé aux participants à cœur ouvert en lieu et place d’un discours classique. Pour lui, la résolution de la problématique de l’hygiène et de l’assainissement commence par nous-mêmes. Ceci pour dire que le changement de comportement nécessaire pour relever le défi n’est jamais acquis d’avance et reste une préoccupation permanente à tous les niveaux. Il a évoqué le cas des populations dans les zones inappropriées en milieu urbain avant d’indiquer qu’il faut assez de "courage" pour affronter les questions d’hygiène et d’assainissement de base.
Au cours des trois jours de travaux, les participants ont suivi des études de cas et des expériences qui font école. Mais aussi, celles qui ont manqué de réussite et l’ATPC comme approche était mis en débat au regard des autres approches afin qu’au terme de l’atelier, les participants repartent éclairés sur les conditions et facteurs de réussite indispensables à un assainissement total pérenne.
Se félicitant du choix du Bénin pour abriter cet atelier, le ministre de l’Environnement chargé de la gestion des changements climatiques, du reboisement et de la protection des ressources naturelles et forestières qui agissait au nom de la ministre en charge de la Santé publique, Raphael Edou, en homme averti des questions d’assainissement, s’est adressé aux participants à cœur ouvert en lieu et place d’un discours classique. Pour lui, la résolution de la problématique de l’hygiène et de l’assainissement commence par nous-mêmes. Ceci pour dire que le changement de comportement nécessaire pour relever le défi n’est jamais acquis d’avance et reste une préoccupation permanente à tous les niveaux. Il a évoqué le cas des populations dans les zones inappropriées en milieu urbain avant d’indiquer qu’il faut assez de "courage" pour affronter les questions d’hygiène et d’assainissement de base.
Au cours des trois jours de travaux, les participants ont suivi des études de cas et des expériences qui font école. Mais aussi, celles qui ont manqué de réussite et l’ATPC comme approche était mis en débat au regard des autres approches afin qu’au terme de l’atelier, les participants repartent éclairés sur les conditions et facteurs de réussite indispensables à un assainissement total pérenne.