Toutefois, des définitions vagues et la possibilité d’amnisties font craindre que tous les auteurs d’atteintes aux droits humains n’aient pas à répondre de leurs actes devant la justice. Il n’y a qu’une manière pour la Colombie de tourner la page de cette période troublée de son histoire, c’est en veillant à ce que les responsables des tortures, des homicides, des disparitions forcées, des crimes de violence sexuelle et du déplacement forcé de millions de personnes à travers le pays soient enfin amenés à rendre des comptes.
"Cet accord constitue une avancée très importante et il montre clairement que la fin des hostilités, tant attendue, est enfin proche. Mais de nombreux problèmes restent sans solution en ce qui concerne la nécessité de faire en sorte que les nombreuses victimes reçoivent vérité, justice et réparation conformément au droit international", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
"Cet accord constitue une avancée très importante et il montre clairement que la fin des hostilités, tant attendue, est enfin proche. Mais de nombreux problèmes restent sans solution en ce qui concerne la nécessité de faire en sorte que les nombreuses victimes reçoivent vérité, justice et réparation conformément au droit international", a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.