Chute de cheveux chez les deux sexes

Vos articles dans votre Podcast Journal


Par Suzanne Hairtravel Rédigé le 13/02/2013 (dernière modification le 14/12/2022)

Causes hormonales, héréditaires, chute de cheveux après la grossesse, les risques de la ménopause pour les cheveux: la liste tend à être illimitée. Dans les milieux dermatologiques, l’alopécie désigne la perte accélérée de cheveux.
Selon la classification la plus fréquente, 20% des hommes entre 20 et 30 ans sont touchés par l’alopécie andro-génétique, mais en somme totale, la proportion est de 70%.


La même lutte et la même arme: l’implant capillaire

L’alopécie aiguë se manifeste de façon naturelle, selon différents critères individuels, mais elle se retrouve aussi chez les personnes ayant subies une chimiothérapie, un choc ou un stress grave. Des carences non négligeables en fer et en zinc peuvent aussi être des facteurs importants pour l’apparition des symptômes de la calvitie.

Chez les hommes, cette zone se trouve au sommet de la tête, de la zone frontale jusqu’au "tourbillon", et se manifeste plus ou moins gravement, dépendant de la phase de l’évolution de l’alopécie.
Chez les femmes, les frontières de la zone clairsemée sont plus floues que dans le cas des hommes, en plus, les femmes ne risquent pas de devenir complètement chauves, mais il est plus difficile de trouver une zone donneuse ayant une densité important.

Les greffes de cheveux sont donc plus souvent proposées à la gente masculine. Le volume de cheveux perdus est bien supérieur pour le sexe masculin et les zones à traiter sont bien plus visible.
On fait alors appel à différentes techniques de greffes de cheveux, qui évoluent énormément au fil du temps. Les dernières techniques employées s'appellent greffe FUE ou DFI, en complément des greffes classiques appelées FUT. 
Ces techniques d'implants capillaires répondent toutes au même principe, c'est à dire de prendre des cheveux dans une zone du crâne encore garnies puis de les implanter dans les zones en manque. 

Pour traiter les pertes de densité capillaire chez les femmes, on a très rarement recours à ces greffes. Par contre, les progrès en terme de traitements médicamenteux permettent des solutions très intéressantes. L'une des technologies les plus utilisées actuellement consiste à une injection de PRP.

​Est-ce qu’on peut limiter la chute de cheveux après l’accouchement?

La grossesse est un changement non seulement de la mode de vie des mères, mais aussi dans leurs hormones. Il est complètement normal de perdre des cheveux après l’accouchement. Les hormones de l’accouchement sont responsables pour ne pas laisser chuter les cheveux pendant la grossesse. Après la naissance du bébé, les cheveux restés sur la tête pendant la période enceinte commencent à tomber, ce que la mère peut considérer comme une perte importante. Mais ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal. Après l’accouchement, il n’est pas donc conseillé de s’assujettir à une intervention d’implantation capillaire, il faut seulement suivre des conseils du médecin généraliste et vos cheveux repousseront naturellement.

​Quand faut-il donc consulter un médecin spécialiste?

Au cas où vous souffrez d’une alopécie d'une phase avancée et vous possédez une zone donneuse (la nuque entre les deux oreilles et les tempes) assez dense, vous pouvez récupérer votre crinière d’antan après une greffe de cheveux.
Si votre alopécie n’est plus considérée comme passagère - c’est-à-dire vous perdez plus de 100 cheveux par jour et ce n’est plus périodique -, une consultation avec un dermatologue est suffisante pour vous rassurer de votre état capillaire.
Si vous observez une perte de cheveux excessive, et vous savez que vos parents ou bien grands-parents souffrent aussi de l’alopécie, consultez un médecin spécialiste capillaire





Autres articles dans la même rubrique ou dossier: