Chirurgie esthétique: instrument de l’ego, ascenseur social ou réel remède psychologique? - 4


Par Rédigé le 28/05/2014 (dernière modification le 26/06/2014)

La nécessité d’être beau s’accroît de facto parallèlement à la difficulté de trouver un emploi.


Partie IV: La chirurgie esthétique, remède à la misère sociale?

Karlie Kloss, mannequin américain. Photo (c) Magnus Manske

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Dans le "Poids des apparences", de Jean-François Amadieu, l’auteur décrit bien à quel point le facteur "physique/beauté" peut être discriminant dans la recherche d’un emploi et plus globalement dans la réussite d’une vie personnelle et professionnelle.

Clara le confirme: "Je n’ai jamais eu de problème pour trouver un job. Et puis j’ai pris 25 kilos à ma grossesse. Je ne faisais pas de complexes, je savais que j’allais les perdre. Quand j’ai voulu changer de société, impossible, tous mes entretiens ont échoué. Quand enfin je suis redevenue mince, c’est bizarre, j’ai tout de suite été embauchée."

Le fruit du hasard? Pas si sûr, à en croire les études, souvent anglophones (enquêtes Mobius & Rosenblat et Hamermesh & Biddle par exemple) qui viennent appuyer cette thèse. Les résultats sont édifiants: un physique plus avenant permettrait non seulement de décrocher plus facilement un emploi, mais aussi un meilleur salaire. Sur un marché de l’emploi à couteaux tirés, avoir un beau physique devient donc une priorité.






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