Le 22 décembre 2015, un tribunal de Pékin a condamné Pu Zhiqiang à trois ans de prison, avec sursis, pour avoir "incité à la haine raciale" et "suscité des polémiques et provoqué des troubles". Cette condamnation se fonde principalement sur sept messages publiés sur les réseaux sociaux, comprenant au total environ 600 caractères, dans lesquels Pu Zhiqiang critiquait des responsables chinois et la politique du gouvernement.
"S'il est très positif que Pu Zhiqiang ne passe pas une autre nuit en prison, cela ne saurait masquer l'injustice flagrante dont il est victime. Ce n'est pas un criminel et ce verdict de culpabilité va interdire à un défenseur emblématique des droits humains en Chine d'exercer son métier", a déclaré William Nee, chercheur sur la Chine à Amnesty International.
"S'il est très positif que Pu Zhiqiang ne passe pas une autre nuit en prison, cela ne saurait masquer l'injustice flagrante dont il est victime. Ce n'est pas un criminel et ce verdict de culpabilité va interdire à un défenseur emblématique des droits humains en Chine d'exercer son métier", a déclaré William Nee, chercheur sur la Chine à Amnesty International.