Chine: mépris total envers une journaliste emprisonnée

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Par J.N.B.L. Rédigé le 18/08/2015 (dernière modification le 17/08/2015)

Les autorités chinoises doivent veiller à ce que la journaliste emprisonnée Gao Yu reçoive les soins médicaux dont elle a besoin dans les plus brefs délais, a déclaré Amnesty International, après que l’avocat de Gao Yu ait révélé que celle-ci était gravement malade et qu’on refusait de lui fournir le traitement dont elle a besoin.


Chine mepris envers journaliste  (181.84 Ko)

En avril, Gao Yu, aujourd’hui âgée de 71 ans, a été condamnée à sept ans de prison pour "divulgation de secrets d’État", une charge infondée. Amnesty International la considère comme une prisonnière d’opinion, détenue uniquement pour avoir remis en question les positions du gouvernement.

"Les autorités sont indifférentes à l’état de santé de Gao Yu. La privation de soins médicaux est une manière irresponsable d’obtenir son silence", a déclaré Roseann Rife, directrice des recherches sur l’Asie de l’Est à Amnesty International.

Les autorités refusent régulièrement d’accorder les soins médicaux adéquats aux militants des droits humains et aux opposants au gouvernement qui sont incarcérés. En mars 2014, la militante Cao Shunli est décédée à l’âge de 52 ans pour des raisons médicales alors qu’elle était en détention provisoire depuis cinq mois. Sa famille n’avait cessé de demander, en vain, qu’elle reçoive des soins pour les graves problèmes de santé dont elle souffrait.







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