"Ce jugement déplorable ne se fonde sur aucune réalité. Ilham Tohti œuvrait sans violence à tisser des liens entre les communautés ethniques et c’est pour cette raison que les autorités l’ont condamné en utilisant des charges à caractère politique. Ilham Tohti est un prisonnier d’opinion et les autorités chinoises doivent le libérer immédiatement et sans condition", a déclaré William Nee, chercheur sur la Chine à Amnesty International.
Au travers de son travail en tant qu’universitaire et écrivain, Ilham Tohti cherche à favoriser une compréhension mutuelle entre Ouïghours et Hans dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, sur fond de tensions ethniques croissantes. Fondateur du site Uighur Online, il critique vertement les politiques que mène l’État chinois dans le Xinjiang.
La police l’a arrêté en janvier 2014, ainsi que sept étudiants ouïghours. Il a été torturé en détention, privé de nourriture pendant 10 jours et entravé pendant plus de 20 jours.
Son procès a été marqué par une série de lacunes d’ordre juridique. Ses avocats n’ont pas eu accès aux éléments de preuve l’incriminant et n’ont pas pu le rencontrer pendant six mois. L’un d’entre eux a été contraint de renoncer à le défendre sous la pression politique.
Les sept étudiants ouïghours sont également inculpés de "séparatisme". On ignore quand auront lieu leurs procès et s’ils bénéficient d’une assistance juridique.
Au travers de son travail en tant qu’universitaire et écrivain, Ilham Tohti cherche à favoriser une compréhension mutuelle entre Ouïghours et Hans dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, sur fond de tensions ethniques croissantes. Fondateur du site Uighur Online, il critique vertement les politiques que mène l’État chinois dans le Xinjiang.
La police l’a arrêté en janvier 2014, ainsi que sept étudiants ouïghours. Il a été torturé en détention, privé de nourriture pendant 10 jours et entravé pendant plus de 20 jours.
Son procès a été marqué par une série de lacunes d’ordre juridique. Ses avocats n’ont pas eu accès aux éléments de preuve l’incriminant et n’ont pas pu le rencontrer pendant six mois. L’un d’entre eux a été contraint de renoncer à le défendre sous la pression politique.
Les sept étudiants ouïghours sont également inculpés de "séparatisme". On ignore quand auront lieu leurs procès et s’ils bénéficient d’une assistance juridique.