Nian Bin, ancien propriétaire d'un étal de nourriture, a recouvré la liberté vendredi 22 août 2014 après qu'un tribunal de la province de Fujian l'a acquitté du chef de "placement de produits dangereux" faute d'éléments à charge, après que cet homme a fait appel trois fois en six ans.
"Cet acquittement, qui est exceptionnel, est une nouvelle illustration frappante de la nécessité de l'abolition de la peine de mort, et l'éternel risque d'exécuter des innocents est l'un des nombreux arguments irréfutables contre ce châtiment. La justice chinoise présente de graves failles et il faut en faire davantage pour remédier dans les meilleurs délais aux abus ayant caractérisé ce cas, en particulier examiner les allégations de torture. Il est consternant que Nian Bin et sa famille aient dû vivre pendant six ans sous la menace d'une exécution en dépit de l'absence criante d'éléments à charge", a déclaré Anu Kultalahti, spécialiste de la Chine à Amnesty International.
"Cet acquittement, qui est exceptionnel, est une nouvelle illustration frappante de la nécessité de l'abolition de la peine de mort, et l'éternel risque d'exécuter des innocents est l'un des nombreux arguments irréfutables contre ce châtiment. La justice chinoise présente de graves failles et il faut en faire davantage pour remédier dans les meilleurs délais aux abus ayant caractérisé ce cas, en particulier examiner les allégations de torture. Il est consternant que Nian Bin et sa famille aient dû vivre pendant six ans sous la menace d'une exécution en dépit de l'absence criante d'éléments à charge", a déclaré Anu Kultalahti, spécialiste de la Chine à Amnesty International.