Wei Tingting, Wang Man, Li Tingting, Zheng Churan et Wu Rongrong ont été officiellement placées en détention jeudi 12 mars pour avoir "cherché à provoquer des conflits et troublé l'ordre public". Si elles étaient reconnues coupables de tels faits, elles encourraient cinq ans de prison.
"Le fait de demander que les femmes ne soient pas harcelées sexuellement ne constitue en aucun cas un acte pénalement répréhensible. Les poursuites engagées contre ces cinq femmes doivent être abandonnées et elles doivent être libérées immédiatement et sans condition. Les autorités chinoises devraient œuvrer aux côtés de ces femmes pour lutter contre le harcèlement sexuel, et non les persécuter", a déclaré William Nee, spécialiste de la Chine au sein d'Amnesty International.
Ces femmes sont détenues depuis samedi dernier, après avoir été arrêtées par la police avant les actions qu’elles avaient prévues pour la Journée internationale de la femme, le 8 mars.
Toutes sont membres de l’organisation chinoise Women’s Rights Action Group. Elles avaient fait imprimer des autocollants sur lesquels on pouvait lire des messages tels que: "Halte au harcèlement sexuel, laissez-nous vivre en sécurité" et "Policiers, faites votre travail: arrêtez les harceleurs!". Ces autocollants étaient censés être distribués lors des actions qu’elles avaient prévu d’organiser.
Samedi 7 mars, jour de leur arrestation, une personne de l’entourage de Wu Rongrong a reçu un appel de cette dernière et l’a entendue pleurer de douleur. La ligne a été coupée presque instantanément et Wu Rongrong n’a plus été joignable.
"Il est inquiétant que des femmes appelant la police à enquêter sur le harcèlement sexuel se retrouvent prises pour cible par celle-ci", a déclaré William Nee.
La police a confisqué aux cinq militantes leurs ordinateurs, leurs téléphones et le matériel destiné aux actions qu’elles préparaient pour la Journée internationale de la femme. Elle s’est également rendue dans les locaux du centre Weizhiming pour la défense des droits des femmes, une ONG fondée par Wu Rongrong dans laquelle travaillent Zheng Churan et Li Tingting, à Hangzhou.
Depuis plusieurs mois, les autorités exercent une répression contre les ONG locales indépendantes. Des figures de la société civile ont notamment été interrogées de manière approfondie au sujet de leurs sources de financement et de leurs activités.
"Le fait de demander que les femmes ne soient pas harcelées sexuellement ne constitue en aucun cas un acte pénalement répréhensible. Les poursuites engagées contre ces cinq femmes doivent être abandonnées et elles doivent être libérées immédiatement et sans condition. Les autorités chinoises devraient œuvrer aux côtés de ces femmes pour lutter contre le harcèlement sexuel, et non les persécuter", a déclaré William Nee, spécialiste de la Chine au sein d'Amnesty International.
Ces femmes sont détenues depuis samedi dernier, après avoir été arrêtées par la police avant les actions qu’elles avaient prévues pour la Journée internationale de la femme, le 8 mars.
Toutes sont membres de l’organisation chinoise Women’s Rights Action Group. Elles avaient fait imprimer des autocollants sur lesquels on pouvait lire des messages tels que: "Halte au harcèlement sexuel, laissez-nous vivre en sécurité" et "Policiers, faites votre travail: arrêtez les harceleurs!". Ces autocollants étaient censés être distribués lors des actions qu’elles avaient prévu d’organiser.
Samedi 7 mars, jour de leur arrestation, une personne de l’entourage de Wu Rongrong a reçu un appel de cette dernière et l’a entendue pleurer de douleur. La ligne a été coupée presque instantanément et Wu Rongrong n’a plus été joignable.
"Il est inquiétant que des femmes appelant la police à enquêter sur le harcèlement sexuel se retrouvent prises pour cible par celle-ci", a déclaré William Nee.
La police a confisqué aux cinq militantes leurs ordinateurs, leurs téléphones et le matériel destiné aux actions qu’elles préparaient pour la Journée internationale de la femme. Elle s’est également rendue dans les locaux du centre Weizhiming pour la défense des droits des femmes, une ONG fondée par Wu Rongrong dans laquelle travaillent Zheng Churan et Li Tingting, à Hangzhou.
Depuis plusieurs mois, les autorités exercent une répression contre les ONG locales indépendantes. Des figures de la société civile ont notamment été interrogées de manière approfondie au sujet de leurs sources de financement et de leurs activités.