Roseann Rife, directrice d'Amnesty International pour l'Asie orientale, a déclaré: "Chen Kegui a été jugé le 30 novembre par le même tribunal qui, en 2006, avait condamné son oncle Chen Guangcheng à la prison sur la base d'accusations fabriquées de toutes pièces. La famille a depuis enduré toute une série d'atteintes aux droits humains perpétrées par les autorités locales. Malgré leurs promesses d'enquêter sur ces agissements, les autorités centrales n'ont rien fait. La sentence est accablante. Il est clair que Chen Kegui n'a pas bénéficié d'un procès équitable. Sa condamnation à la prison pour un acte que beaucoup considèrent comme de la légitime défense ressemble à s'y méprendre à des représailles pour la fuite de son oncle."
Chen Kegui a comparu devant le tribunal du comté de Yinan, à Linyi, pour "blessures volontaires", une infraction passible de moins de trois ans de prison, ou de trois à 10 ans dans les cas les plus graves. Sa famille, qui a été témoin de la scène, affirme que Chen a agi en situation de légitime défense, lorsque des inconnus se sont introduits par effraction à leur domicile. Ses proches n'ont pas eu de ses nouvelles depuis qu'il a été arrêté le 30 avril*, et n'ont reçu aucune information sur la manière dont il est traité ni sur son état de santé. Ils n'ont été avertis du procès que quelques heures avant son ouverture. Ils n'ont pas été appelés à témoigner ni autorisés à assister à l'audience.
Durant son procès, Chen Kegui était représenté par un avocat commis d'office. Les avocats choisis par sa famille n'ont pas pu le rencontrer depuis qu'il a été arrêté. Privé du droit de désigner l'avocat de son choix, Chen Kegui n'a sans doute pas pu défendre son dossier efficacement et on ignore s'il a été autorisé à interjeter appel.
* Chen Kegui a été interpellé le 30 avril 2012, après avoir pris la fuite, craignant pour sa sécurité, lors d'une violente descente effectuée par les autorités locales au domicile de ses parents, le 26 avril.
Chen Kegui a comparu devant le tribunal du comté de Yinan, à Linyi, pour "blessures volontaires", une infraction passible de moins de trois ans de prison, ou de trois à 10 ans dans les cas les plus graves. Sa famille, qui a été témoin de la scène, affirme que Chen a agi en situation de légitime défense, lorsque des inconnus se sont introduits par effraction à leur domicile. Ses proches n'ont pas eu de ses nouvelles depuis qu'il a été arrêté le 30 avril*, et n'ont reçu aucune information sur la manière dont il est traité ni sur son état de santé. Ils n'ont été avertis du procès que quelques heures avant son ouverture. Ils n'ont pas été appelés à témoigner ni autorisés à assister à l'audience.
Durant son procès, Chen Kegui était représenté par un avocat commis d'office. Les avocats choisis par sa famille n'ont pas pu le rencontrer depuis qu'il a été arrêté. Privé du droit de désigner l'avocat de son choix, Chen Kegui n'a sans doute pas pu défendre son dossier efficacement et on ignore s'il a été autorisé à interjeter appel.
* Chen Kegui a été interpellé le 30 avril 2012, après avoir pris la fuite, craignant pour sa sécurité, lors d'une violente descente effectuée par les autorités locales au domicile de ses parents, le 26 avril.