"Les autorités chiliennes doivent aller jusqu'au fond des événements qui ont conduit à la mort de cet adolescent. (...) Cependant, il faut pour cela que l'affaire soit confiée à un juge civil spécial pour garantir une enquête approfondie et impartiale et un procès équitable ; les tribunaux militaires ne sont pas adaptés pour enquêter et engager des poursuites sur des atteintes aux droits humains", a souligné Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d'Amnesty International.
Étant donné qu'un policier est accusé du tir, le droit chilien prévoit que l'enquête et les poursuites concernant cette affaire soient prises en charge par la justice militaire de l'ère Pinochet. Néanmoins, il est possible de confier l'affaire à un juge spécial de l'appareil judiciaire civil pour assurer l'impartialité.
Il s'est avéré par le passé que les procès militaires étaient partiaux lorsqu'il s'agissait de traiter des violations commises par l'armée et la police. Amnesty International et plusieurs organes internationaux de protection des droits humains ont recommandé que les affaires de ce type soient jugées dans des tribunaux de droit commun.
Des troubles ont éclaté à plusieurs reprises ces derniers mois au Chili dans le contexte de manifestations majoritairement pacifiques en faveur de réformes en profondeur dans divers domaines, notamment l'éducation.
Les manifestants ont fait état à de nombreuses reprises de violations des droits humains par des policiers, évoquant notamment des cas de recours excessif à la force, d'utilisation injustifiée de gaz lacrymogènes, de détentions arbitraires et de soupçons de mauvais traitements lors d'arrestations.
"Les forces de sécurité chiliennes ont pour mission de maintenir l'ordre public mais elles doivent toujours respecter ce faisant les normes internationales relatives aux droits humains en matière de recours à la force. Toutes les allégations de violations doivent donner lieu à une enquête approfondie et impartiale", a ajouté Guadalupe Marengo.
Étant donné qu'un policier est accusé du tir, le droit chilien prévoit que l'enquête et les poursuites concernant cette affaire soient prises en charge par la justice militaire de l'ère Pinochet. Néanmoins, il est possible de confier l'affaire à un juge spécial de l'appareil judiciaire civil pour assurer l'impartialité.
Il s'est avéré par le passé que les procès militaires étaient partiaux lorsqu'il s'agissait de traiter des violations commises par l'armée et la police. Amnesty International et plusieurs organes internationaux de protection des droits humains ont recommandé que les affaires de ce type soient jugées dans des tribunaux de droit commun.
Des troubles ont éclaté à plusieurs reprises ces derniers mois au Chili dans le contexte de manifestations majoritairement pacifiques en faveur de réformes en profondeur dans divers domaines, notamment l'éducation.
Les manifestants ont fait état à de nombreuses reprises de violations des droits humains par des policiers, évoquant notamment des cas de recours excessif à la force, d'utilisation injustifiée de gaz lacrymogènes, de détentions arbitraires et de soupçons de mauvais traitements lors d'arrestations.
"Les forces de sécurité chiliennes ont pour mission de maintenir l'ordre public mais elles doivent toujours respecter ce faisant les normes internationales relatives aux droits humains en matière de recours à la force. Toutes les allégations de violations doivent donner lieu à une enquête approfondie et impartiale", a ajouté Guadalupe Marengo.