Dans une pétition signée par des milliers de militants, l’organisation appelle les autorités chiliennes à éliminer tous les obstacles protégeant les auteurs présumés de violations des droits humains dans le pays.
"Il est inacceptable que 40 ans après ce coup d’État au Chili il subsiste des obstacles à la quête des victimes pour obtenir justice, vérité et réparation", a déclaré Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International. "Une loi d’amnistie continue à mettre les responsables présumés d’atteintes aux droits humains à l’abri des poursuites, tandis que les procédures judiciaires enregistrent toujours d’importants retards et que les condamnations prononcées ne reflètent pas la gravité des crimes commis."
Des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées, torturées, tuées ou victimes d’une disparition forcée. Le nombre total de personnes reconnues officiellement comme ayant été tuées ou victimes d’une disparition entre 1973 et 1990 au Chili dépasse les 3000. Le nombre officiel de victimes d’une détention illégale ou de la torture pendant la même période est d’environ 40.000.
Le décret-loi d’amnistie, adopté en 1978, exonère de leur responsabilité pénale l’ensemble des personnes accusées d’avoir commis des violations des droits humains entre le 11 septembre 1973 et le 10 mars 1978.
Certaines décisions de justice ont contourné l’application de ce texte, mais son maintien en vigueur est néanmoins incompatible avec les obligations du Chili en matière de droits humains aux termes du droit international.
"Il est inacceptable que 40 ans après ce coup d’État au Chili il subsiste des obstacles à la quête des victimes pour obtenir justice, vérité et réparation", a déclaré Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International. "Une loi d’amnistie continue à mettre les responsables présumés d’atteintes aux droits humains à l’abri des poursuites, tandis que les procédures judiciaires enregistrent toujours d’importants retards et que les condamnations prononcées ne reflètent pas la gravité des crimes commis."
Des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées, torturées, tuées ou victimes d’une disparition forcée. Le nombre total de personnes reconnues officiellement comme ayant été tuées ou victimes d’une disparition entre 1973 et 1990 au Chili dépasse les 3000. Le nombre officiel de victimes d’une détention illégale ou de la torture pendant la même période est d’environ 40.000.
Le décret-loi d’amnistie, adopté en 1978, exonère de leur responsabilité pénale l’ensemble des personnes accusées d’avoir commis des violations des droits humains entre le 11 septembre 1973 et le 10 mars 1978.
Certaines décisions de justice ont contourné l’application de ce texte, mais son maintien en vigueur est néanmoins incompatible avec les obligations du Chili en matière de droits humains aux termes du droit international.