Le château de Castelmore à Lupiac dans le département du Gers (c) DR
Le château de Castelmore à Lupiac dans le département du Gers, situé à une quarantaine de kilomètres du chef-lieu Auch, est ainsi annoncé "Château de Castelmore, témoin de 10 siècles d'histoire, proche Vic-Fezensac". Il est classé dans les "biens très rares". Construit entre les Xe et XIIe siècles, il a été fortement remanié à de multiples reprises au point qu’il en a perdu un peu de son originalité, mais n'en conserve pas moins une fort belle allure. Site classé en1933, il a été inscrit monument historique par arrêté du 7 décembre 1993.
L'entrée se compose d'un grand hall et d'un escalier monumental. La demeure offre 700m2 habitables, répartis en deux niveaux avec au rez-de-chaussée des pièces de réception ouvrant sur le parc, une ancienne cuisine avec une immense cheminée et une charpente apparente. Plusieurs chambres à l’étage. Sans compter d'anciennes écuries et des bâtiments agricoles complétés par un petit bâtiment annexe occupé par deux gîtes. Le tout dans un parc de 155 hectares dont 65 de terres agricoles.
On est donc en droit de s’étonner qu’il n’ait pas encore trouvé acquéreur, le prix demandé y est pour quelque chose.
Depuis 1944, le château n’appartient plus aux descendants de Charles de Batz de Castelmore, nom complet de d’Artagnan. Il a été mis en vente en avril 2021 pour 2,5 millions d’euros, sans résultat jusqu’à maintenant. Il est actuellement proposé sur le site de la Safer (société d’aménagement foncier et d’établissement rural), avec la mention "prix: nous consulter". Il se dit que le Conseil départemental du Gers souhaitait se porter acquéreur du bien en 2022.
Mais compte tenu des travaux importants à effectuer, le département a l’intention de négocier le prix mais aucun accord n'a encore été trouvé avec la propriétaire des lieux. Il y aurait un projet touristique autour de l’image de d’Artagnan selon Barbara Neto, maire de Vic-Fezensac et présidente de la communauté de communes d'Artagnan en Fezensac. Elle déclare "Notre volonté est de faire connaître d'Artagnan sous toutes ses facettes. De faire cohabiter le vrai d'Artagnan et celui de Dumas dans un projet d'envergure".
Quoi qu’il en soit, acheteur public ou privé, projet touristique ou autre, on attend le résultat et cela n’empêchera pas le festival d’Artagnan de se tenir à Lupiac le 13 août prochain, d'autant plus que cette année, on célèbre le 350e anniversaire de sa mort au siège de Maastricht le 25 juin 1673. On prévoit d'ailleurs dans cette ville hollandaise des fouilles pour retrouver sa sépulture. Charles de Batz de Castelmore hérita de sa mère le nom de Artaignan devenu d'Artagnan, cette dernière, native de Vic-en-Bigorre dans les actuelles Hautes-Pyrénées, s’appelait Françoise de Montesquiou d'Artagnan.
Si personne ne connaît la date exacte de la naissance du capitaine de la garde des mousquetaires de Louis XIV, vers 1620 pour les uns, entre 1610 et 1615 pour les autres, on sait qu’il a participé le 5 septembre 1661 à Nantes à l’arrestation de Nicolas Fouquet, surintendant des finances et nul n’ignore ce qu’en a fait Alexandre Dumas père dans son roman "Les trois mousquetaires". Récit publié d’abord en feuilleton dans le journal Le Siècle de mars à juillet 1844, puis en volume en 1844 et réédité en 1846. Sans compter une bonne quarantaine d'adaptations cinématographiques.
L'entrée se compose d'un grand hall et d'un escalier monumental. La demeure offre 700m2 habitables, répartis en deux niveaux avec au rez-de-chaussée des pièces de réception ouvrant sur le parc, une ancienne cuisine avec une immense cheminée et une charpente apparente. Plusieurs chambres à l’étage. Sans compter d'anciennes écuries et des bâtiments agricoles complétés par un petit bâtiment annexe occupé par deux gîtes. Le tout dans un parc de 155 hectares dont 65 de terres agricoles.
On est donc en droit de s’étonner qu’il n’ait pas encore trouvé acquéreur, le prix demandé y est pour quelque chose.
Depuis 1944, le château n’appartient plus aux descendants de Charles de Batz de Castelmore, nom complet de d’Artagnan. Il a été mis en vente en avril 2021 pour 2,5 millions d’euros, sans résultat jusqu’à maintenant. Il est actuellement proposé sur le site de la Safer (société d’aménagement foncier et d’établissement rural), avec la mention "prix: nous consulter". Il se dit que le Conseil départemental du Gers souhaitait se porter acquéreur du bien en 2022.
Mais compte tenu des travaux importants à effectuer, le département a l’intention de négocier le prix mais aucun accord n'a encore été trouvé avec la propriétaire des lieux. Il y aurait un projet touristique autour de l’image de d’Artagnan selon Barbara Neto, maire de Vic-Fezensac et présidente de la communauté de communes d'Artagnan en Fezensac. Elle déclare "Notre volonté est de faire connaître d'Artagnan sous toutes ses facettes. De faire cohabiter le vrai d'Artagnan et celui de Dumas dans un projet d'envergure".
Quoi qu’il en soit, acheteur public ou privé, projet touristique ou autre, on attend le résultat et cela n’empêchera pas le festival d’Artagnan de se tenir à Lupiac le 13 août prochain, d'autant plus que cette année, on célèbre le 350e anniversaire de sa mort au siège de Maastricht le 25 juin 1673. On prévoit d'ailleurs dans cette ville hollandaise des fouilles pour retrouver sa sépulture. Charles de Batz de Castelmore hérita de sa mère le nom de Artaignan devenu d'Artagnan, cette dernière, native de Vic-en-Bigorre dans les actuelles Hautes-Pyrénées, s’appelait Françoise de Montesquiou d'Artagnan.
Si personne ne connaît la date exacte de la naissance du capitaine de la garde des mousquetaires de Louis XIV, vers 1620 pour les uns, entre 1610 et 1615 pour les autres, on sait qu’il a participé le 5 septembre 1661 à Nantes à l’arrestation de Nicolas Fouquet, surintendant des finances et nul n’ignore ce qu’en a fait Alexandre Dumas père dans son roman "Les trois mousquetaires". Récit publié d’abord en feuilleton dans le journal Le Siècle de mars à juillet 1844, puis en volume en 1844 et réédité en 1846. Sans compter une bonne quarantaine d'adaptations cinématographiques.