Ce qui nous lie, le dernier film de Cédric Klapisch. Capture d'écran de la vidéo ci-dessous.
Après Barcelone, Londres, Paris ou encore New-York, Cédric Klapisch a décidé d’explorer les terres bourguignonnes. Dans le domaine de Jean-Marc Roulot (ndlr: également acteur jouant Marcel dans le film) à Meursault, le cinéaste a laissé les quatre saisons s’exprimer à travers sa dernière comédie dramatique coécrite avec Santiago Amigorena. "Ce qui nous lie", c’est l’histoire d’une fratrie de trois jeunes adultes, Jean (Pio Marmaï), Juliette (Ana Girardot) et Jérémie (François Civil). Celui qui incarne la voix off, Jean, revient après 10 années d'absence dont cinq de silence. Parti pour fuir son père et découvrir le monde, c’est pourtant pour être au chevet de son père mourant qu’il revient. Si l’héritage des parents est le débat qui préoccupe les trois enfants, tout le film tourne autour de la notion générale de transmission. Ce que l’on transmet à ses enfants, ses valeurs et ses idéaux, ce que l’on transmet à la nature et ce qu’elle nous donne en échange.
A l’instar des personnages, le téléspectateur vibre au rythme des saisons. Très vite, on réalise que c’est cette nature qui détermine le sort de chacun. C’est elle qui décide du calendrier, de la récolte et donc des revenus des vignerons. Une année pour choyer et récolter les fruits de son héritage, une année pour murir, pour trouver son équilibre. Si le benjamin de la fratrie parvient à trouver sa place dans sa belle-famille, c’est au sein même des vignes que la sœur réussira à s’affirmer en tant que femme et vigneronne. L’ainé découvrira quant à lui qu’on quitte parfois ses racines pour fuir ses problèmes sans se rendre compte que ce qui nous lie à nos terres peut être la solution.
Cédric Klapisch parvient une nouvelle fois à caresser nos émotions sans rentrer dans les clichés. La mort, l’amour, la famille, la transmission… les questions centrales sont universelles et intemporelles. Mais il en aura fallu de la patience au cinéaste pour réaliser cette petite pépite dont les deux heures de visionnage défilent en un rien de temps. Aux paysages magnifiques et diversifiés qu’offre les terres bourguignonnes, se mêlent le regard aguerri de Cédric Klapisch et la douce mais non sans caractère voix de Camélia Jordana. "Ce qui nous lie" est un délice, autant pour le vendangeur nostalgique que pour le profane curieux. Un grand cru à déguster au plus vite!
A l’instar des personnages, le téléspectateur vibre au rythme des saisons. Très vite, on réalise que c’est cette nature qui détermine le sort de chacun. C’est elle qui décide du calendrier, de la récolte et donc des revenus des vignerons. Une année pour choyer et récolter les fruits de son héritage, une année pour murir, pour trouver son équilibre. Si le benjamin de la fratrie parvient à trouver sa place dans sa belle-famille, c’est au sein même des vignes que la sœur réussira à s’affirmer en tant que femme et vigneronne. L’ainé découvrira quant à lui qu’on quitte parfois ses racines pour fuir ses problèmes sans se rendre compte que ce qui nous lie à nos terres peut être la solution.
Cédric Klapisch parvient une nouvelle fois à caresser nos émotions sans rentrer dans les clichés. La mort, l’amour, la famille, la transmission… les questions centrales sont universelles et intemporelles. Mais il en aura fallu de la patience au cinéaste pour réaliser cette petite pépite dont les deux heures de visionnage défilent en un rien de temps. Aux paysages magnifiques et diversifiés qu’offre les terres bourguignonnes, se mêlent le regard aguerri de Cédric Klapisch et la douce mais non sans caractère voix de Camélia Jordana. "Ce qui nous lie" est un délice, autant pour le vendangeur nostalgique que pour le profane curieux. Un grand cru à déguster au plus vite!
"Ce qui nous lie", une comédie dramatique de Cédric Klapisch sortie le 14 juin 2017 (1h 54min).