Le républicain Tom Price est un opposant farouche à l’Obamacare (loi sur la protection des malades et les soins abordables), l’avortement, la contraception, et aux droits LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels). En 2011, il a participé à la marche pro-vie "March for Life". Son relevé de votes, prôné par les pro-vie, inquiète les pro-choix qui se demandent ce que deviendront les droits sexuels et reproductifs des Américaines en particulier. La note de son évaluation est de 0 par Planned Parenthood et Naral Pro-Choice America, mais elle est de 100 par le National Right to Life Center.
Tom Price a soutenu la loi Protect Life Act, qui empêche les femmes de souscrire à une assurance maladie qui couvre l’avortement avec l’Obamacare, et qui donne la possibilité aux hôpitaux de refuser l’avortement aux femmes enceintes atteintes de maladies potentiellement mortelles, par opposition morale. Les points de vue de Price renvoient à la déclaration controversée de Donald Trump à un journaliste du MSNBC, en mars 2016: "Les femmes qui se font avorter devraient subir une sorte de punition".
Tom Price a longtemps insisté sur l’abrogation de l’Obamacare, qui permet de souscrire à une assurance avec des crédits d’impôts qui varient selon l’âge, et non le niveau de revenus. Avec cette loi, tous les plans d’assurance santé couvrent totalement le prix de la contraception. Lorsqu’un reporter de Think Progress lui a demandé ce qui se passera pour les femmes à faibles revenus si la contraception n’est plus couverte par une assurance santé, Price répond avec assurance: "Montrez-moi une seule femme qui n’a pas les moyens de se payer un moyen de contraception. Il n’y en a pas une".
Pourtant, avant que la contraception ne soit couverte grâce à l’Obamacare, des millions de femmes pouvaient difficilement se la permettre. Le déclin rapide du taux de grossesse chez les adolescentes a généralement été attribué à la contraception gratuite.
Il a aussi voté pour couper le financement de Planned Parenthood, l’un des principaux groupes de planification familiale, dont le tiers est financé par le gouvernement américain. Cecile Richards, la présidente de Planned Parenthood déclare que "Tom Price pourrait ramener les femmes des décennies en arrière.".
En 2007, Price a également cofinancé la loi Right to Life, qui définit l’identité individuelle à partir du moment même de la fécondation. C’est une mauvaise nouvelle pour les couples qui essayent d’avoir un enfant et pour la recherche scientifique: cette définition va à l’encontre de la fécondation in vitro, car elle n’est pas toujours un succès. La loi bannit aussi l’utilisation de cellules souches provenant de cellules d’embryons congelés qui n’ont pas été utilisés. Par conséquent, un embryon détruit accidentellement en laboratoire pourrait constituer un meurtre.
Dr. Diane Horvath-Cosper, une avocate de la santé et des droits reproductifs chez Physicians for Reproductive Health, signale: "L’accès à la contraception diminue le taux d’avortement. Ceux qui s’opposent farouchement à l’avortement s’opposent aussi à la couverture de la contraception. Cela ne concerne pas réellement l’avortement ni la contraception. Il s’agit de contrôler la sexualité des femmes".
Tom Price a soutenu la loi Protect Life Act, qui empêche les femmes de souscrire à une assurance maladie qui couvre l’avortement avec l’Obamacare, et qui donne la possibilité aux hôpitaux de refuser l’avortement aux femmes enceintes atteintes de maladies potentiellement mortelles, par opposition morale. Les points de vue de Price renvoient à la déclaration controversée de Donald Trump à un journaliste du MSNBC, en mars 2016: "Les femmes qui se font avorter devraient subir une sorte de punition".
Tom Price a longtemps insisté sur l’abrogation de l’Obamacare, qui permet de souscrire à une assurance avec des crédits d’impôts qui varient selon l’âge, et non le niveau de revenus. Avec cette loi, tous les plans d’assurance santé couvrent totalement le prix de la contraception. Lorsqu’un reporter de Think Progress lui a demandé ce qui se passera pour les femmes à faibles revenus si la contraception n’est plus couverte par une assurance santé, Price répond avec assurance: "Montrez-moi une seule femme qui n’a pas les moyens de se payer un moyen de contraception. Il n’y en a pas une".
Pourtant, avant que la contraception ne soit couverte grâce à l’Obamacare, des millions de femmes pouvaient difficilement se la permettre. Le déclin rapide du taux de grossesse chez les adolescentes a généralement été attribué à la contraception gratuite.
Il a aussi voté pour couper le financement de Planned Parenthood, l’un des principaux groupes de planification familiale, dont le tiers est financé par le gouvernement américain. Cecile Richards, la présidente de Planned Parenthood déclare que "Tom Price pourrait ramener les femmes des décennies en arrière.".
En 2007, Price a également cofinancé la loi Right to Life, qui définit l’identité individuelle à partir du moment même de la fécondation. C’est une mauvaise nouvelle pour les couples qui essayent d’avoir un enfant et pour la recherche scientifique: cette définition va à l’encontre de la fécondation in vitro, car elle n’est pas toujours un succès. La loi bannit aussi l’utilisation de cellules souches provenant de cellules d’embryons congelés qui n’ont pas été utilisés. Par conséquent, un embryon détruit accidentellement en laboratoire pourrait constituer un meurtre.
Dr. Diane Horvath-Cosper, une avocate de la santé et des droits reproductifs chez Physicians for Reproductive Health, signale: "L’accès à la contraception diminue le taux d’avortement. Ceux qui s’opposent farouchement à l’avortement s’opposent aussi à la couverture de la contraception. Cela ne concerne pas réellement l’avortement ni la contraception. Il s’agit de contrôler la sexualité des femmes".