Nicolàs Maduro appelle le peuple vénézuélien à se mobiliser contre le décret de Washington. Photo (c) Joka Madruga / Flickr
Le 4 mars dernier, la Maison-Blanche a annoncé sa volonté de prolonger d'une année le décret EO (Executive Order) 13692 censé se périmer le 6 mars 2016. Les autorités américaines ont estimé que la situation au Venezuela ne s'était pas améliorée et ont reproché au pays des violations des droits de l'Homme envers des opposants au pouvoir.
La mesure inclue également des sanctions pour au moins sept hauts fonctionnaires vénézuéliens, à qui seront refusées l'entrée sur le territoire étasuniens et la possibilité de conduire des affaires avec tous citoyens nord-américains.
La réponse de Caracas ne se sera pas faite attendre, puisque quelques jours plus tard le président Nicolàs Maduro rappelle Maximilien Arvelaiz, son plus haut représentant présent sur le territoire américain. En effet, depuis 2010 les deux États n'ont plus d'ambassadeurs dans leurs pays respectifs. En 2014, Caracas avait proposé, Maximilien Arvelaiz comme ambassadeur, mais il n’a pas reçu l’approbation du département d’État américain.
Lors de son discours du 9 mars, Nicolàs Maduro a appelé le peuple vénézuélien à la mobilisation contre cette mesure traduisant "l’impérialisme historique des États-Unis envers le Venezuela " et d'ajouter "c'en est assez de l’arrogance, du deux poids deux mesures, de cette condescendance, des intrigues. Nous devons faire respecter le Venezuela de Bolivar".
Ces derniers évènements n’arrangeront pas des relations bilatérales historiquement tendues. Alors que le Venezuela est confronté à une profonde crise politique et économique, le gouvernement, aujourd’hui fragilisé et minoritaire au Parlement, déclare craindre un coup d'état appuyé par Washington.
La mesure inclue également des sanctions pour au moins sept hauts fonctionnaires vénézuéliens, à qui seront refusées l'entrée sur le territoire étasuniens et la possibilité de conduire des affaires avec tous citoyens nord-américains.
La réponse de Caracas ne se sera pas faite attendre, puisque quelques jours plus tard le président Nicolàs Maduro rappelle Maximilien Arvelaiz, son plus haut représentant présent sur le territoire américain. En effet, depuis 2010 les deux États n'ont plus d'ambassadeurs dans leurs pays respectifs. En 2014, Caracas avait proposé, Maximilien Arvelaiz comme ambassadeur, mais il n’a pas reçu l’approbation du département d’État américain.
Lors de son discours du 9 mars, Nicolàs Maduro a appelé le peuple vénézuélien à la mobilisation contre cette mesure traduisant "l’impérialisme historique des États-Unis envers le Venezuela " et d'ajouter "c'en est assez de l’arrogance, du deux poids deux mesures, de cette condescendance, des intrigues. Nous devons faire respecter le Venezuela de Bolivar".
Ces derniers évènements n’arrangeront pas des relations bilatérales historiquement tendues. Alors que le Venezuela est confronté à une profonde crise politique et économique, le gouvernement, aujourd’hui fragilisé et minoritaire au Parlement, déclare craindre un coup d'état appuyé par Washington.