Plongeur manipulant une 'poche de moules' - Photo (c) DR
La Méditerranée est aujourd’hui menacée en termes, notamment, de pression sur le littoral, de dégradation des écosystèmes marins et de surexploitation des ressources. Elle subit une évolution qui pourrait être très rapide du fait du réchauffement climatique et de l’érosion de la biodiversité.
La campagne, qui se déroule tous les trois ans, est réalisée par l’Ifremer, en partenariat avec l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse, dans le cadre de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE), qui fixe pour objectif d’obtenir un bon état écologique des eaux pour 2015. Dans la continuité de la campagne 2006, ce programme de surveillance s’est étendu à l’échelle méditerranéenne, par les programmes Mytilos et Mytimed, pour établir une cartographie unique de l’état de la contamination chimique des eaux à l’échelle méditerranéenne.
Comme en 2006, et par l’intermédiaire de la Direction de l’Environnement, dont une des missions est d’assurer la surveillance des milieux, la Principauté de Monaco participe à cette campagne de surveillance afin dévaluer la qualité de ses eaux côtières dans une démarche de coopération intégrée à une échelle régionale. Le suivi de l’évolution de la qualité des eaux reste un des impératifs qui permet de mesurer l’efficacité des actions en matière de gestion du littoral.
Ainsi, plusieurs types de manipulations associant de nombreux scientifiques sont programmés dans le cadre de cette campagne pluridisciplinaire qui couvrira en 2009 le pourtour de la Méditerranée occidentale. Parmi elles, la mise en œuvre de 75 stations artificielles de moules, dont 3 dans les eaux monégasques, pour déterminer la contamination chimique de l’eau.
En effet, les moules sont d’excellents bio-indicateurs. En filtrant l’eau de mer, ces organismes concentrent différentes substances présentes dans l’environnement marin (métaux, hydrocarbures, PCB,…) et, après quelques mois de stabulation, les niveaux mesurés dans les organismes sont le reflet de l’état du milieu.
"L’objectif de cette campagne est de confirmer les résultats acquis en 2006, qui ont montré que les eaux côtières monégasques sont de bonne qualité. Des eaux qui sont, je le rappelle, surveillées en continuité tout au long de l’année par notre Direction, avec pour les eaux de baignade, une fréquence de prélèvements plus élevées pendant la période estivale", souligne M. Cyril GOMEZ, Directeur de l’Environnement.
Au cours de la campagne 2009, et afin de compléter les mesures chimiques par des indicateurs biologiques, des échantillons de sédiments vont également être collectés pour évaluer leur potentiel éco-toxicologique et étudier la biologie des organismes vivants sur les fonds sableux et vaseux, qui sont d’excellents bio-indicateurs de la qualité du milieu.
La campagne, qui se déroule tous les trois ans, est réalisée par l’Ifremer, en partenariat avec l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse, dans le cadre de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE), qui fixe pour objectif d’obtenir un bon état écologique des eaux pour 2015. Dans la continuité de la campagne 2006, ce programme de surveillance s’est étendu à l’échelle méditerranéenne, par les programmes Mytilos et Mytimed, pour établir une cartographie unique de l’état de la contamination chimique des eaux à l’échelle méditerranéenne.
Comme en 2006, et par l’intermédiaire de la Direction de l’Environnement, dont une des missions est d’assurer la surveillance des milieux, la Principauté de Monaco participe à cette campagne de surveillance afin dévaluer la qualité de ses eaux côtières dans une démarche de coopération intégrée à une échelle régionale. Le suivi de l’évolution de la qualité des eaux reste un des impératifs qui permet de mesurer l’efficacité des actions en matière de gestion du littoral.
Ainsi, plusieurs types de manipulations associant de nombreux scientifiques sont programmés dans le cadre de cette campagne pluridisciplinaire qui couvrira en 2009 le pourtour de la Méditerranée occidentale. Parmi elles, la mise en œuvre de 75 stations artificielles de moules, dont 3 dans les eaux monégasques, pour déterminer la contamination chimique de l’eau.
En effet, les moules sont d’excellents bio-indicateurs. En filtrant l’eau de mer, ces organismes concentrent différentes substances présentes dans l’environnement marin (métaux, hydrocarbures, PCB,…) et, après quelques mois de stabulation, les niveaux mesurés dans les organismes sont le reflet de l’état du milieu.
"L’objectif de cette campagne est de confirmer les résultats acquis en 2006, qui ont montré que les eaux côtières monégasques sont de bonne qualité. Des eaux qui sont, je le rappelle, surveillées en continuité tout au long de l’année par notre Direction, avec pour les eaux de baignade, une fréquence de prélèvements plus élevées pendant la période estivale", souligne M. Cyril GOMEZ, Directeur de l’Environnement.
Au cours de la campagne 2009, et afin de compléter les mesures chimiques par des indicateurs biologiques, des échantillons de sédiments vont également être collectés pour évaluer leur potentiel éco-toxicologique et étudier la biologie des organismes vivants sur les fonds sableux et vaseux, qui sont d’excellents bio-indicateurs de la qualité du milieu.