Photo (c) REM
Dans la plupart des pays africains, quand on parle d’économie cela concerne surtout le secteur rurale. Le secteur tertiaire n’a pas encore atteint l’envergure que l’on connait dans les pays européens. Avant les indépendances, les colons se sont enrichis avec les produits du sol et du sous-sol. Sur le plan agricole, nombre d’entre eux ont fait fortune en cultivant et en commercialisant le cacao, le café, le caoutchouc, l’ananas, le tabac… d’autres ont gagné beaucoup d’argent en exportant des fleurs exotiques.
Au Cameroun ou en Côte d’ivoire, les producteurs sont aujourd’hui suspendus aux cours mondiaux. C’est le marché qui fixe les prix. De 1980 à 2000, certains ont perdu jusqu’à 80% de leur pouvoir d’achat. Si depuis lors, on assiste à une embellie soutenue pour la filière cacao, les planteurs du café quant à eux continuent à boire le calice. C’est dur d’être planteur de café au Cameroun aujourd’hui. Certains planteurs le savent désormais à leurs dépens. La crise des années 1980 a laissé beaucoup de traces. Des coopératives agricoles alors florissantes ont disparu de la filière. Des usiniers portés par l’espoir d’une reprise inéluctable avaient englouti toutes leurs économies dans la construction d’usine à café.
Les planteurs africains ont donc retenu la leçon si durement apprise. Grâce aux formations diffusées avec l’accompagnement de l’Union européenne (U.E), ils ont appris à se redéployer vers d’autres spéculations comme le bananier plantain et le maïs. Une parcelle de 30 ha de plantain peut rapporter jusqu’à 12 082 000 Fcfa (environ 22 000 euros). Le palmier à huile dont l’huile brute, obtenue après la trituration des noix de palme est très demandée par les populations et les industries.
La diversification des productions peut mettre les producteurs de café camerounais à l’abri du besoin... mais pour combien de temps?
Au Cameroun ou en Côte d’ivoire, les producteurs sont aujourd’hui suspendus aux cours mondiaux. C’est le marché qui fixe les prix. De 1980 à 2000, certains ont perdu jusqu’à 80% de leur pouvoir d’achat. Si depuis lors, on assiste à une embellie soutenue pour la filière cacao, les planteurs du café quant à eux continuent à boire le calice. C’est dur d’être planteur de café au Cameroun aujourd’hui. Certains planteurs le savent désormais à leurs dépens. La crise des années 1980 a laissé beaucoup de traces. Des coopératives agricoles alors florissantes ont disparu de la filière. Des usiniers portés par l’espoir d’une reprise inéluctable avaient englouti toutes leurs économies dans la construction d’usine à café.
Les planteurs africains ont donc retenu la leçon si durement apprise. Grâce aux formations diffusées avec l’accompagnement de l’Union européenne (U.E), ils ont appris à se redéployer vers d’autres spéculations comme le bananier plantain et le maïs. Une parcelle de 30 ha de plantain peut rapporter jusqu’à 12 082 000 Fcfa (environ 22 000 euros). Le palmier à huile dont l’huile brute, obtenue après la trituration des noix de palme est très demandée par les populations et les industries.
La diversification des productions peut mettre les producteurs de café camerounais à l’abri du besoin... mais pour combien de temps?