Champ de coton. Image du domaine public
Les OGM font peur. En effet, modifier génétiquement des organismes semble une opération à première vue hasardeuse. Pour les chercheurs, c’est une opération technique parfaitement maitrisée. En France José Bové s’est fermement opposé à l’importation du maïs OGM de la firme Monsanto mais en Afrique, le débat n’a pas lieu. Pourtant, certains observateurs affirment qu’ils sont présents dans les biscuits, et même dans les spaghettis qui nous viennent d'Inde.
La manipulation génétique est une technologie enseignée dans les universités. La société de développement du coton du Cameroun (Sodecoton) couvre pratiquement toutes les régions du Nord du Cameroun. C’est près de 300.000 producteurs et une production de coton qui stagne autour de 230.000 tonnes. Cette société de développement vient d’introduire la culture de la variété de coton B.T dans ses serres. C’est une variété génétiquement modifiée (dit OGM).
On se souvient que son homologue burkinabé, la société cotonnière du Burkina Faso, l’a progressivement intégré dans ses exploitations depuis 2007 pour atteindre la proportion de 1/3 (un tiers). Pour Traore, un producteur de coton burkinabé, l’introduction de cette variété lui a permis de réduire le nombre de traitement phytosanitaire qui est passé de six traitements par an à deux. Car cette variété est plus résistante aux nuisibles et aux maladies. En outre, il note que le rendement à l’hectare est meilleur.
Les avantages du coton OGM semblent donc évidents. Abdou Namba, le directeur général de la Sodecoton en introduisant cette variété dans ses cultures a fait le choix de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité du coton camerounais. La culture du coton qui occupe 30% des surfaces cultivées dans les régions septentrionales peut être boostée et le Cameroun à travers la Sodecoton a décidé de s’ouvrir aux acquis de la recherche dans ce domaine.
La manipulation génétique est une technologie enseignée dans les universités. La société de développement du coton du Cameroun (Sodecoton) couvre pratiquement toutes les régions du Nord du Cameroun. C’est près de 300.000 producteurs et une production de coton qui stagne autour de 230.000 tonnes. Cette société de développement vient d’introduire la culture de la variété de coton B.T dans ses serres. C’est une variété génétiquement modifiée (dit OGM).
On se souvient que son homologue burkinabé, la société cotonnière du Burkina Faso, l’a progressivement intégré dans ses exploitations depuis 2007 pour atteindre la proportion de 1/3 (un tiers). Pour Traore, un producteur de coton burkinabé, l’introduction de cette variété lui a permis de réduire le nombre de traitement phytosanitaire qui est passé de six traitements par an à deux. Car cette variété est plus résistante aux nuisibles et aux maladies. En outre, il note que le rendement à l’hectare est meilleur.
Les avantages du coton OGM semblent donc évidents. Abdou Namba, le directeur général de la Sodecoton en introduisant cette variété dans ses cultures a fait le choix de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité du coton camerounais. La culture du coton qui occupe 30% des surfaces cultivées dans les régions septentrionales peut être boostée et le Cameroun à travers la Sodecoton a décidé de s’ouvrir aux acquis de la recherche dans ce domaine.