Rupert Abbott, directeur adjoint d’Amnesty International pour la région Asie-Pacifique, a déclaré: "Cette décision, attendue depuis longtemps, est un grand pas vers la justice pour les victimes de la période des Khmers rouges, et elle souligne l’importance de la lutte contre l’impunité.
Cependant, le refus affiché auparavant par de hauts responsables du gouvernement cambodgien de fournir des éléments de preuve, tout comme les allégations d’ingérence politique dans d’autres affaires des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, sont inquiétants et soulèvent des préoccupations quant à l’équité des procédures et au respect du droit des victimes à connaître toute la vérité concernant les crimes présumés.
Des procès équitables et efficaces sont essentiels si l’on veut que les Chambres extraordinaires laissent un héritage qui renforce le système judiciaire cambodgien, très fragile, et qu’elles contribuent à mettre fin à la culture profondément implantée de l’impunité."
Cependant, le refus affiché auparavant par de hauts responsables du gouvernement cambodgien de fournir des éléments de preuve, tout comme les allégations d’ingérence politique dans d’autres affaires des Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, sont inquiétants et soulèvent des préoccupations quant à l’équité des procédures et au respect du droit des victimes à connaître toute la vérité concernant les crimes présumés.
Des procès équitables et efficaces sont essentiels si l’on veut que les Chambres extraordinaires laissent un héritage qui renforce le système judiciaire cambodgien, très fragile, et qu’elles contribuent à mettre fin à la culture profondément implantée de l’impunité."