La remise en liberté provisoire de Yorm Bopha, militante du droit au logement, apporte un grand soulagement à sa famille et aux habitants de son quartier, mais il faut aller plus loin, a déclaré Amnesty International après que la Cour suprême du Cambodge a accordé à cette femme une libération sous caution, vendredi 22 novembre, et a renvoyé le dossier devant la Cour d’appel.
"Yorm Bopha est une prisonnière d’opinion qui se trouve derrière les barreaux au seul motif de son action de défense des droits humains. Elle doit être libérée immédiatement et sans condition. Des milliers de membres et de sympathisants d’Amnesty International dans le monde se mobilisent en faveur de Yorm Bopha", a indiqué Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Yorm Bopha, 30 ans, mère d’un enfant, est enfermée depuis son arrestation en septembre 2012, après avoir été accusée d’avoir fomenté une agression contre deux hommes. Elle a été reconnue coupable en décembre 2012 de "violences volontaires avec circonstances aggravantes", et condamnée à trois ans de prison en dépit de l’absence d’éléments à charge et des contradictions relevées dans les témoignages.
Amnesty International pense que la véritable raison de son emprisonnement est son action militante en faveur des droits humains. Elle avait activement défendu les droits des habitants des rives du lac Boeung Kak qui, par milliers, ont été expulsés de force de chez eux.
Elle a par ailleurs joué un rôle primordial dans la campagne menée pour obtenir la libération de 13 militantes de Boeung Kak, condamnées et emprisonnées en mai 2012 pour avoir participé à une manifestation pacifique.
"Nous sommes heureux d’apprendre que Yorm Bopha est libérée, mais sa condamnation est maintenue et l’affaire n’est pas close, ce qui est décevant", a déclaré Rupert Abbott, chercheur d’Amnesty International sur le Cambodge, qui a assisté à l’audience du 22 novembre.
"Yorm Bopha est une prisonnière d’opinion qui se trouve derrière les barreaux au seul motif de son action de défense des droits humains. Elle doit être libérée immédiatement et sans condition. Des milliers de membres et de sympathisants d’Amnesty International dans le monde se mobilisent en faveur de Yorm Bopha", a indiqué Isabelle Arradon, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.
Yorm Bopha, 30 ans, mère d’un enfant, est enfermée depuis son arrestation en septembre 2012, après avoir été accusée d’avoir fomenté une agression contre deux hommes. Elle a été reconnue coupable en décembre 2012 de "violences volontaires avec circonstances aggravantes", et condamnée à trois ans de prison en dépit de l’absence d’éléments à charge et des contradictions relevées dans les témoignages.
Amnesty International pense que la véritable raison de son emprisonnement est son action militante en faveur des droits humains. Elle avait activement défendu les droits des habitants des rives du lac Boeung Kak qui, par milliers, ont été expulsés de force de chez eux.
Elle a par ailleurs joué un rôle primordial dans la campagne menée pour obtenir la libération de 13 militantes de Boeung Kak, condamnées et emprisonnées en mai 2012 pour avoir participé à une manifestation pacifique.
"Nous sommes heureux d’apprendre que Yorm Bopha est libérée, mais sa condamnation est maintenue et l’affaire n’est pas close, ce qui est décevant", a déclaré Rupert Abbott, chercheur d’Amnesty International sur le Cambodge, qui a assisté à l’audience du 22 novembre.