Le Premier ministre tunisien appelle au renforcement de la sécurité à l'approche des élections
A l'approche des élections en Tunisie, qui auront lieu dans six semaines, le Premier ministre tunisien Beji Caïd Essebsi a durcit le ton.
Selon RFI, c'est lors d'une allocution radiotélévisée diffusée ayant eu lieu le mardi 6 septembre, que Béji Caïd Essebsi aurait promis "une stricte application de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis la chute du régime de Zine el-Abidine Ben Ali, le 14 janvier dernier, et décrété l'interdiction de toute activité syndicale au sein des forces de l'ordre."
Béji Caïd Essebsi insiste sur le fait d'empêcher au maximum "des fauteurs de troubles". Il interdit donc toute manifestation, toute forme de grève ou autre qui puissent gêner la sécurité, qu'il estime essentielle et nécessaire à ce stade de la reconstruction du pays. L'état d'urgence a par conséquent été décrété en vue des prochaines élections. C'est pourquoi le Premier ministre tunisien durcit le ton en exigeant que toutes les mesures soient appliquées de façon très rigoureuse afin, toujours selon RFI, de "réussir la transition démocratique et garantir la tenue des élections de l’assemblée constituante, le 23 octobre prochain."
Selon RFI, c'est lors d'une allocution radiotélévisée diffusée ayant eu lieu le mardi 6 septembre, que Béji Caïd Essebsi aurait promis "une stricte application de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis la chute du régime de Zine el-Abidine Ben Ali, le 14 janvier dernier, et décrété l'interdiction de toute activité syndicale au sein des forces de l'ordre."
Béji Caïd Essebsi insiste sur le fait d'empêcher au maximum "des fauteurs de troubles". Il interdit donc toute manifestation, toute forme de grève ou autre qui puissent gêner la sécurité, qu'il estime essentielle et nécessaire à ce stade de la reconstruction du pays. L'état d'urgence a par conséquent été décrété en vue des prochaines élections. C'est pourquoi le Premier ministre tunisien durcit le ton en exigeant que toutes les mesures soient appliquées de façon très rigoureuse afin, toujours selon RFI, de "réussir la transition démocratique et garantir la tenue des élections de l’assemblée constituante, le 23 octobre prochain."
Un homme d'affaire d'origine marocaine serait soupçonné d'avoir blanchi de l'argent en Tunisie
Selon Yabiladi, Mohammed El Fehdi, un homme d'affaire marocain peinerait, depuis maintenant six mois, à récupérer ses quelques 15 millions de dollars gelés dans une banque tunisienne.
Il s'agirait de fonds destinés à l’acquisition d’une sucrerie à Bizerte, qui appartenait à la famille de l’épouse de Ben Ali, Leïla Trabelsi.
Cependant la banque tunisienne soupçonnerait, Mohammed El Fehdi, qui est le président du groupe Invest Imo, d'avoir blanchi cet argent...
Pensant bien faire et ayant eu la bénédiction de son comptable tunisien, l'homme d'affaire marocain, installé au Vietnam avec sa famille, ne devait pas se douter que ça finirait ainsi...
C'est maintenant à la justice de se prononcer.
Affaire à suivre...
Il s'agirait de fonds destinés à l’acquisition d’une sucrerie à Bizerte, qui appartenait à la famille de l’épouse de Ben Ali, Leïla Trabelsi.
Cependant la banque tunisienne soupçonnerait, Mohammed El Fehdi, qui est le président du groupe Invest Imo, d'avoir blanchi cet argent...
Pensant bien faire et ayant eu la bénédiction de son comptable tunisien, l'homme d'affaire marocain, installé au Vietnam avec sa famille, ne devait pas se douter que ça finirait ainsi...
C'est maintenant à la justice de se prononcer.
Affaire à suivre...
Le gouvernement tunisien lève des restrictions quant aux droits des femmes
Selon Human Rights Watch, de lever les restrictions relatives à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) est une grande avancée pour l’égalité homme-femme. Mais, toujours selon Human Rights Watch, le gouvernement tunisien "devrait désormais s’assurer que toutes les lois nationales sont conformes aux normes internationales et éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes."
La chercheuse sur les droits des femmes au sein de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch, Nadiya Khalife aurait déclaré que le "nombre des réserves limitait l’égalité des femmes au sein de leur famille, et leur suppression reconnaît enfin les femmes comme des partenaires égales dans le mariage et dans la prise de décisions relatives à leurs enfants, le gouvernement tunisien, en levant d’importantes réserves émises sur la CEDAW, proclame son engagement envers la promotion des droits des femmes."
C'est un bon début mais le chemin à parcourir pour espérer une égalité totale entre l'homme et la femme reste tout de même encore long...
La chercheuse sur les droits des femmes au sein de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch, Nadiya Khalife aurait déclaré que le "nombre des réserves limitait l’égalité des femmes au sein de leur famille, et leur suppression reconnaît enfin les femmes comme des partenaires égales dans le mariage et dans la prise de décisions relatives à leurs enfants, le gouvernement tunisien, en levant d’importantes réserves émises sur la CEDAW, proclame son engagement envers la promotion des droits des femmes."
C'est un bon début mais le chemin à parcourir pour espérer une égalité totale entre l'homme et la femme reste tout de même encore long...