Mardi 2 août le procès des 23 proches de Ben Ali reprenait à Tunis
Ben Ali (c) Esther Mayspross
Rappelez-vous, c’est après avoir été arrêté avec de nombreuses sommes d’argent que les 23 membres du clan Ben Ali ont été apostrophés à l’aéroport de Tunis-Carthage le 14 janvier dernier. Ce même jour, l’ex président tunisien prenait la fuite pour l’Arabie Saoudite…
Selon l’AFP, le procès de ces 23 personnes appartenant au clan de Ben Ali, poursuivis aussi bien pour tentative de fuite que pour possession illégale de devises, a repris son cours mardi 2 août dans un tribunal de Tunis.
Parmi eux, de nombreux membres de la famille de l’épouse de l’ex président tunisien, Leila Trabelsi. La plupart des accusés détenaient d’importantes sommes d’argent et étaient en possession de bijoux de grande valeur. Selon le journal 20 Minutes, ils seraient 14 hommes et 9 femmes.
Toujours selon l’AFP, information rapportée par France 24, "le général Ali Seriati, ancien chef de la sécurité présidentielle, un des corps de police les plus redoutés par les Tunisiens, est poursuivi quant à lui pour complicité et falsification de passeport."
Seriati a été arrêté, le même jour que les autres mais pas dans le même aéroport. Celui-ci se trouvait à l’aéroport militaire de l'Aouina peu de temps après le départ de Ben Ali, d’après l’AFP.
La Tunisie s’interroge encore à son sujet. A-t-il agit ainsi dans le but d’inciter l’ancien président tunisien à quitter le pouvoir et ainsi prendre sa place ?
Toujours d’après l’AFP, Ali Seriati ferait aussi l'objet de poursuites pour des chefs d'inculpation bien plus graves. Il serait également poursuivi pour "complot contre la sécurité intérieure de l’État, incitation à commettre des crimes et provocation au désordre."
Ces chefs d’inculpation seront abordés lors d’un procès futur.
Le président du tribunal a refusé de reporter l’audience sur demande des avocats des accusés. Ceux-ci ont donc dû plaider mardi 2 août.
D’après une source judiciaire, les 23 accusés s’exposeraient à d’importantes amendes et ils risqueraient de six mois à cinq ans de prison.
Selon l’AFP, le procès de ces 23 personnes appartenant au clan de Ben Ali, poursuivis aussi bien pour tentative de fuite que pour possession illégale de devises, a repris son cours mardi 2 août dans un tribunal de Tunis.
Parmi eux, de nombreux membres de la famille de l’épouse de l’ex président tunisien, Leila Trabelsi. La plupart des accusés détenaient d’importantes sommes d’argent et étaient en possession de bijoux de grande valeur. Selon le journal 20 Minutes, ils seraient 14 hommes et 9 femmes.
Toujours selon l’AFP, information rapportée par France 24, "le général Ali Seriati, ancien chef de la sécurité présidentielle, un des corps de police les plus redoutés par les Tunisiens, est poursuivi quant à lui pour complicité et falsification de passeport."
Seriati a été arrêté, le même jour que les autres mais pas dans le même aéroport. Celui-ci se trouvait à l’aéroport militaire de l'Aouina peu de temps après le départ de Ben Ali, d’après l’AFP.
La Tunisie s’interroge encore à son sujet. A-t-il agit ainsi dans le but d’inciter l’ancien président tunisien à quitter le pouvoir et ainsi prendre sa place ?
Toujours d’après l’AFP, Ali Seriati ferait aussi l'objet de poursuites pour des chefs d'inculpation bien plus graves. Il serait également poursuivi pour "complot contre la sécurité intérieure de l’État, incitation à commettre des crimes et provocation au désordre."
Ces chefs d’inculpation seront abordés lors d’un procès futur.
Le président du tribunal a refusé de reporter l’audience sur demande des avocats des accusés. Ceux-ci ont donc dû plaider mardi 2 août.
D’après une source judiciaire, les 23 accusés s’exposeraient à d’importantes amendes et ils risqueraient de six mois à cinq ans de prison.
L’étude du projet de métro de Sfax financé par la Banque Européenne d'Investissement (BEI).
Sfax (c) Niqieg's
Selon le magazine Réussir, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) aurait accordé à la Tunisie un don de 620 000 euros pour le financement de la première phase de l’étude économique et technique relative au projet du métro de la ville de Sfax, via la facilité euro-méditerranéenne d’investissement et de partenariat (FEMIP).
Robert Feige, chef de bureau de la représentation de la BEI en Tunisie, aurait signé l’accord de cette étude, avec Mme Sarra Rejeb, directrice générale du transport terrestre. Les travaux débuteront en septembre 2011 et ils s’étendront sur une durée de 18 mois. Salem Miladi, ministre du Transport qui était présent lors de la signature de l'accord a salué l'investissement renouvelé de la BEI.
Toujours selon ce même magazine, cette étude permettra de se pencher sur l'état des lieux du système de transport sur le Grand Sfax. Ce projet a pour but aussi de développer les transports en commun qui permettront de réduire la circulation.
Robert Feige, chef de bureau de la représentation de la BEI en Tunisie, aurait signé l’accord de cette étude, avec Mme Sarra Rejeb, directrice générale du transport terrestre. Les travaux débuteront en septembre 2011 et ils s’étendront sur une durée de 18 mois. Salem Miladi, ministre du Transport qui était présent lors de la signature de l'accord a salué l'investissement renouvelé de la BEI.
Toujours selon ce même magazine, cette étude permettra de se pencher sur l'état des lieux du système de transport sur le Grand Sfax. Ce projet a pour but aussi de développer les transports en commun qui permettront de réduire la circulation.
L'Association pour la prévention de la torture (APT) salue le travail des autorités tunisiennes
Drapeau tunisien (c) Syromaniac
L'Association pour la prévention de la torture a salué le travail des autorités tunisiennes. En effet, celles-ci ont décidé "d'ouvrir les prisons, les postes de police et autres lieux de détention en Tunisie, afin de s'assurer du traitement des détenus et des conditions de leur détention".
Selon l'agence Tunis Afrique Presse (TAP), (propos rapportés par Tunisie Numérique) c'est dans un communiqué récent que l'APT aurait incité les autorités tunisiennes "à créer au plus tôt un mécanisme de contrôle indépendant en consultation avec la société civile et les acteurs pertinents".
Elle rappelle aussi à quel point il est difficile de combattre la torture et que les façons de faire des agents de polices ne sont pas toujours les meilleures et que celles-ci ne sont pas simples à éliminer.
La TAP rapporte que "Le protocole facultatif à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a été ratifié par la Tunisie le 29 juin. Il entre en vigueur 30 jours après la date de sa ratification.
Ce protocole vise à prévenir la torture et autres formes de mauvais traitements en instituant un système de visites régulières des lieux de détention, effectuées par des organismes indépendants aux niveaux national et international".
Selon l'agence Tunis Afrique Presse (TAP), (propos rapportés par Tunisie Numérique) c'est dans un communiqué récent que l'APT aurait incité les autorités tunisiennes "à créer au plus tôt un mécanisme de contrôle indépendant en consultation avec la société civile et les acteurs pertinents".
Elle rappelle aussi à quel point il est difficile de combattre la torture et que les façons de faire des agents de polices ne sont pas toujours les meilleures et que celles-ci ne sont pas simples à éliminer.
La TAP rapporte que "Le protocole facultatif à la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a été ratifié par la Tunisie le 29 juin. Il entre en vigueur 30 jours après la date de sa ratification.
Ce protocole vise à prévenir la torture et autres formes de mauvais traitements en instituant un système de visites régulières des lieux de détention, effectuées par des organismes indépendants aux niveaux national et international".