Ca s'est passé ces derniers jours en Libye


Par Islem Salmi Rédigé le 21/07/2011 (dernière modification le 24/07/2011)

Entre les rebelles qui s'emparent du port pétrolier de Brega et le porte-parole du régime de Kadhafi qui dément l'information, des représentants libyens qui demandent de l'aide à la France et Alain Juppé qui estime que "Mouammar Kadhafi pourrait rester en Libye s'il se met à l'écart de la vie politique", la situation en Libye ne cesse d'évoluer.


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Selon l’AFP, les rebelles auraient affirmé avoir pris possession du port de Brega à l’Est de la Libye, au moment même ou d’importantes personnalités américaines rencontraient des représentants de Mouammar Kadhafi pour l’inciter à quitter le pouvoir.

Brega se situe à 240km au sud-ouest de Benghazi, qui n’est autre que le domaine des rebelles.

Mais toujours selon l’AFP, le porte-parole du régime de Kadhafi aurait démenti, affirmant que "Brega est complètement sous le contrôle de nos forces", et que les rebelles auraient i["tenté de reprendre la ville mais ont été repoussés, perdant dans la bataille 500 de leurs membres".]

Les rebelles demandent à la France davantage d'aide.

Nicolas Sarkozy reçoit des représentants libyens

Nicolas Sarkozy devrait recevoir aujourd'hui, deux représentants libyens qui viennent lui demander "une aide accrue de la France" selon l'AFP.

Le président de la République échangera avec le général Ramadan Zarmuh et avec le colonel Ahmed Hashem en déplacement en France alors que les rebelles viennent de s'emparer du port de Brega. Cette information reste cependant démentie part le porte-parole du régime de Kadhafi.

Le général Ramadan Zarmuh et le colonel Ahmed Hashem viendraient demander de l'aide à la France. Le représentant de la ville de Misrata au sein du Conseil national de transition (CNT), l'organe représentatif de la rébellion, Souleiman Fortia sera également reçu par Nicolas Sarkozy selon l'AFP.

Ils viendraient chercher un renforcement militaire de la France et de l'Otan.
On en saura un peu plus à l'issue de cette rencontre...


"Mouammar Kadhafi pourrait rester en Libye s'il se met à l'écart de la vie politique"

Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, estime que "Mouammar Kadhafi pourrait rester en Libye s'il se met à l'écart de la vie politique" selon l'AFP.

L'hypothèse qu'il reste en Libye à condition qu'il s'éloigne définitivement de la vie politique serait envisagée, a déclaré Alain Juppé.
Celui-ci estime qu'il doit être sûr que Mouammar Kadhafi s'écarte totalement de la vie politique libyenne avant de pouvoir procéder à un "cessez-le-feu".

Toujours selon des informations de l'AFP, Alain Juppé aurait dit sur LCI, la chaîne d'information que "l'une des hypothèses envisagées, c'est qu'il séjourne en Libye, mais à une condition, c'est que très clairement il se mette à l'écart de la vie politique libyenne. C'est ce que nous attendons avant de déclencher le processus politique du cessez-le-feu"
"Le cessez-le-feu passe par l'engagement formel et clair de Kadhafi à renoncer à ses responsabilités civiles et militaires".

Mais si celui-ci est "gardé" en Libye, il ne serait donc pas livré à la Cour Pénale Internationale qui a lancé un mandat d'arrêt contre lui et des membres de sa famille...
Est-ce une bonne idée de le maintenir en Libye?





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