Le Conseil de sécurité des Nations unies doit lancer un appel vigoureux aux autorités afin qu'elles mettent un terme à la crise, s'attaquent aux graves problèmes relatifs aux droits humains et garantissent la sécurité de la population, a déclaré Amnesty International.
Les violences se poursuivent dans la capitale, Bujumbura, où l'on signale chaque jour des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires, des actes de torture et d'autres mauvais traitements. Neuf hommes, dont un employé du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), auraient été tués lors d'une fusillade dans un bar de la capitale, le 7 novembre. La veille, le fils de l'éminent défenseur des droits humains Pierre Claver Mbonimpa a été retrouvé mort après avoir été arrêté par la police.
"Les propos incendiaires de hauts responsables font craindre que la situation déjà tendue au Burundi n'échappe à tout contrôle et ne conduise à des massacres. Il est essentiel d'autoriser l'entrée d'observateurs indépendants des droits humains et de protéger les habitants contre de nouvelles violences en vue d'apaiser la situation", a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs à Amnesty International.
Les violences se poursuivent dans la capitale, Bujumbura, où l'on signale chaque jour des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires, des actes de torture et d'autres mauvais traitements. Neuf hommes, dont un employé du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), auraient été tués lors d'une fusillade dans un bar de la capitale, le 7 novembre. La veille, le fils de l'éminent défenseur des droits humains Pierre Claver Mbonimpa a été retrouvé mort après avoir été arrêté par la police.
"Les propos incendiaires de hauts responsables font craindre que la situation déjà tendue au Burundi n'échappe à tout contrôle et ne conduise à des massacres. Il est essentiel d'autoriser l'entrée d'observateurs indépendants des droits humains et de protéger les habitants contre de nouvelles violences en vue d'apaiser la situation", a déclaré Sarah Jackson, directrice adjointe pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs à Amnesty International.