C’est une loi qui vise entre autres à encourager une plus grande participation politique des femmes et à accroître leur taux de représentation dans les instances élues.
Même si cela demeure insuffisant, l’adoption de ce nouveau texte constitue une grande avancée pour la promotion du genre quand on sait qu’aux élections législatives de 2015, sur les 127 sièges, 11 femmes ont été élues, soit 8,66%. Ce n’est pas tout, l’on se rappelle qu’à l’issue des élections municipales de 2016, sur un total de 18 602 conseillers municipaux élus, 2 359 étaient des femmes, soit 12,68% des élus. Sans oublier que sur les 170 partis politiques au Burkina, seulement 5 sont dirigés par des femmes.
Au demeurant, cette loi apporte plusieurs innovations dont les principales sont : l’introduction d’une modalité de positionnement alternée femme-homme ou homme-femme des candidat(e) s aussi bien pour la liste des titulaires que pour celle des suppléants ; la proposition d’un quota genre de 30% sur les candidatures de l’ensemble des listes de candidatures présentées. Les sanctions ont également été reformées. Pour ce dernier point, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, a fait savoir que "tout parti politique qui respecte les nouvelles dispositions bénéficie d’un surplus de 20% du montant alloué par l’Etat pour la campagne électorale".
Même si cela demeure insuffisant, l’adoption de ce nouveau texte constitue une grande avancée pour la promotion du genre quand on sait qu’aux élections législatives de 2015, sur les 127 sièges, 11 femmes ont été élues, soit 8,66%. Ce n’est pas tout, l’on se rappelle qu’à l’issue des élections municipales de 2016, sur un total de 18 602 conseillers municipaux élus, 2 359 étaient des femmes, soit 12,68% des élus. Sans oublier que sur les 170 partis politiques au Burkina, seulement 5 sont dirigés par des femmes.
Au demeurant, cette loi apporte plusieurs innovations dont les principales sont : l’introduction d’une modalité de positionnement alternée femme-homme ou homme-femme des candidat(e) s aussi bien pour la liste des titulaires que pour celle des suppléants ; la proposition d’un quota genre de 30% sur les candidatures de l’ensemble des listes de candidatures présentées. Les sanctions ont également été reformées. Pour ce dernier point, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, a fait savoir que "tout parti politique qui respecte les nouvelles dispositions bénéficie d’un surplus de 20% du montant alloué par l’Etat pour la campagne électorale".
Une femme contre l’adoption de la loi
"Les partis politiques vont présenter des têtes de liste de femmes dans les localités où ils sont sûrs qu’ils ne vont pas avoir d’élu." dixit la député Kadidia Zongo. (c) A.Tapsoba
A l’issue du débat général, la loi a été adoptée par 120 voix Pour et une voix contre. Kadidia Zongo, du groupe parlementaire du Renouveau démocratique, est la seule députée à voter contre cette loi. Pour elle, la sanction proposée par ce nouveau texte n’est pas contraignante. "S’il y avait juste un article pour sanctionner les partis politiques qui n’allaient pas respecter la loi, elle allait être parfaite. J’ai voté l’ensemble des articles sauf les deux articles qui portent sur les sanctions. Nous connaissons très bien nos partis politiques. Nous connaissons les pratiques. Les partis politiques vont présenter des têtes de liste de femmes dans les localités où ils sont sûrs qu’ils ne vont pas avoir d’élu. Ils feront en sorte que là où ils sont sûrs qu’ils auront des élus, ils mettront des hommes comme têtes de listes et même si la suppléante est une femme. Au finish, ils présenteront le visage d’un parti politique qui a respecté la loi et ils bénéficieront d’un financement de 20%" , a-t-elle expliqué. Les élections couplées (présidentielle et législatives) sont prévues se dérouler le 22 novembre prochain.