Les enseignants dans la rue en janvier 2018. (c) A.Tapsoba
Les syndicats de l’éducation s’impatientent. Ils exigent la mise en œuvre du protocole d’accord de 2018 entre le gouvernement et la Cnse. Protocole d'accord dans lequel, le corps enseignant demande de meilleures conditions de vie et de travail. Deux ans après sa signature c’est toujours le statut quo.
En effet, le statut valorisant n’est pas adopté. Des enseignants sont en attente de la correction de leurs indemnités spécifiques harmonisées, de leur bonification d’échelon. Par conséquent, les acteurs de l’éducation ont tenu à mettre en garde le gouvernement de Jean Dabiré." La patience a ses limites" ont–ils prévenu.
La coordination affirme n’avoir eu de cesse d’interpeller l’exécutif. Et selon elle, ce dernier a opposé un mépris qui frise la provocation, entrainant l’indignation et la colère chez les travailleurs de l’éducation et de la recherche. La CNSE déclare avoir adressé une lettre d’interpellation au Premier ministre où elle exige l’application dans un délai de deux semaines au maximum, des engagements de 2018. Passé ce délai, elle entend consulter sa base pour savoir quelle démarche adopter pour le respect du protocole d’accord.
Pour Souleymane Badiel, secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche, il n’a jamais été question pour la CNSE de demander la satisfaction de tous les points de revendication en un temps record. Les délais de mise en œuvre attachés à chaque point du protocole sont largement dépassés constate la coordination. Sur 56 points du protocole d’accord, 36 ont connu un début de mise en œuvre. Toutefois, certains points n’ont pas abouti.
Notons que du fait des attaques terroristes, l’institution éducative est touchée de plein fouet. Outre les pertes en vie humaines, de nombreuses écoles sont fermées dans plusieurs localités. Plus de 2000 d’entre elles ont été fermées et/ou détruites. Des milliers d’élèves sont en errance, privés de leur droit à l’éducation et exposé au risque d’endoctrinement par les groupes terroristes.
En effet, le statut valorisant n’est pas adopté. Des enseignants sont en attente de la correction de leurs indemnités spécifiques harmonisées, de leur bonification d’échelon. Par conséquent, les acteurs de l’éducation ont tenu à mettre en garde le gouvernement de Jean Dabiré." La patience a ses limites" ont–ils prévenu.
La coordination affirme n’avoir eu de cesse d’interpeller l’exécutif. Et selon elle, ce dernier a opposé un mépris qui frise la provocation, entrainant l’indignation et la colère chez les travailleurs de l’éducation et de la recherche. La CNSE déclare avoir adressé une lettre d’interpellation au Premier ministre où elle exige l’application dans un délai de deux semaines au maximum, des engagements de 2018. Passé ce délai, elle entend consulter sa base pour savoir quelle démarche adopter pour le respect du protocole d’accord.
Pour Souleymane Badiel, secrétaire général de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche, il n’a jamais été question pour la CNSE de demander la satisfaction de tous les points de revendication en un temps record. Les délais de mise en œuvre attachés à chaque point du protocole sont largement dépassés constate la coordination. Sur 56 points du protocole d’accord, 36 ont connu un début de mise en œuvre. Toutefois, certains points n’ont pas abouti.
Notons que du fait des attaques terroristes, l’institution éducative est touchée de plein fouet. Outre les pertes en vie humaines, de nombreuses écoles sont fermées dans plusieurs localités. Plus de 2000 d’entre elles ont été fermées et/ou détruites. Des milliers d’élèves sont en errance, privés de leur droit à l’éducation et exposé au risque d’endoctrinement par les groupes terroristes.