Des manifestations de grande ampleur s’annoncent en réaction à la dissolution du gouvernement de transition et les membres du régiment de sécurité présidentielle (RSP) doivent s’abstenir d’avoir recours une nouvelle fois à une force excessive contre des manifestants pacifiques. En octobre 2014, plus de 10 personnes avaient été tuées et des centaines avaient été blessées lorsque les forces de sécurité, dont le RSP, avaient ouvert le feu sur la foule sans arme.
Plusieurs hôpitaux de Ouagadougou ont déjà admis des civils présentant des blessures par balle. Des décès ont été signalés.
"La situation au Burkina Faso est extrêmement préoccupante. Le président par intérim et toutes les autres personnes détenues doivent être libérés sans délai et leur intégrité physique doit être protégée", a déclaré Gaetan Mootoo, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
Plusieurs hôpitaux de Ouagadougou ont déjà admis des civils présentant des blessures par balle. Des décès ont été signalés.
"La situation au Burkina Faso est extrêmement préoccupante. Le président par intérim et toutes les autres personnes détenues doivent être libérés sans délai et leur intégrité physique doit être protégée", a déclaré Gaetan Mootoo, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.