Manifestation en faveur du Brexit, le 29 mars 2019. Photo (c) K.Grieve @Unsplash
C’est un véritable climat de crise. Certains parlent même de fin de règne. Le 23 mars dernier plus d’un million de Britanniques manifestaient dans les rues de Londres pour réclamer un deuxième référendum sur le Brexit. Et presque réclamant le maintien du pays dans l'Union européenne.
Ce devait être le jour du Brexit
Après des mois d’obstination, voire d’acharnement, la Première ministre britannique a vu son accord de retrait rejeté pour la troisième fois par le Parlement britannique, le jour même où le Royaume-Uni devait quitter l’UE. Des centaines de Brexiteers ont manifesté devant le Parlement britannique pour déverser leur colère face à ce report et à "l’incompétence" dénoncée du gouvernement.
Critiquée de toutes parts pour sa gestion du Brexit, y compris au sein du gouvernement, la Première ministre est poussée vers la sortie. Le chef de l’opposition, Jeremy Corbyn, demande sa démission et appelle à l’organisation d’élections générales. Mais Theresa May s’accroche et s’obstine à vouloir faire passer l’accord de retrait négocié avec Bruxelles. Il semblerait qu’elle souhaiterait soumettre à nouveau son accord aux députés la semaine du 1er avril. Accord par trois fois rejeté par les parlementaires britanniques! Mais il ne s’agirait pas d’un poisson.
Critiquée de toutes parts pour sa gestion du Brexit, y compris au sein du gouvernement, la Première ministre est poussée vers la sortie. Le chef de l’opposition, Jeremy Corbyn, demande sa démission et appelle à l’organisation d’élections générales. Mais Theresa May s’accroche et s’obstine à vouloir faire passer l’accord de retrait négocié avec Bruxelles. Il semblerait qu’elle souhaiterait soumettre à nouveau son accord aux députés la semaine du 1er avril. Accord par trois fois rejeté par les parlementaires britanniques! Mais il ne s’agirait pas d’un poisson.
Dernière chance avant une sortie brutale de l’UE
"Les conséquences de ce vote sont très graves" a déclaré la Première ministre à l’issue du vote. Selon le nouvel arrangement issu du Sommet européen du 21 mars dernier, si l’accord de retrait était à nouveau rejeté, le Royaume-Uni sortirait brutalement le 12 avril de l’UE. Le gouvernement britannique a désormais jusqu'au 12 avril pour proposer une alternative aux dirigeants européens et demander un autre report. Ce sera sa dernière chance pour éviter le no-deal.
Lundi 1er avril, les députés doivent continuer à débattre sur des solutions alternatives à l’accord de retrait proposé par le gouvernement. C’est une situation assez inédite. Pour éviter une sortie sans accord, les députés britanniques avaient pris le contrôle de l’agenda, mercredi 27 mars, en votant sur huit scénarios différents. Si aucune proposition n’a remporté de majorité, deux alternatives ont reçu un soutien important : l’organisation d’un référendum de confirmation pour tout accord de divorce négocié ainsi qu’une union douanière permanente et globale.
John Bercow, le Président de la Chambre des Communes, a annoncé que des votes supplémentaires auraient lieu le 1er avril. Theresa May en profiterait pour présenter son accord une quatrième fois…
Lundi 1er avril, les députés doivent continuer à débattre sur des solutions alternatives à l’accord de retrait proposé par le gouvernement. C’est une situation assez inédite. Pour éviter une sortie sans accord, les députés britanniques avaient pris le contrôle de l’agenda, mercredi 27 mars, en votant sur huit scénarios différents. Si aucune proposition n’a remporté de majorité, deux alternatives ont reçu un soutien important : l’organisation d’un référendum de confirmation pour tout accord de divorce négocié ainsi qu’une union douanière permanente et globale.
John Bercow, le Président de la Chambre des Communes, a annoncé que des votes supplémentaires auraient lieu le 1er avril. Theresa May en profiterait pour présenter son accord une quatrième fois…