Drapeau du Royaume-Uni. Image du domaine public.
En effet, depuis la présentation du projet d’accord à ses ministres mercredi 14 novembre, Theresa May a essuyé de nombreuses attaques pour sa gestion du dossier, y compris dans son propre parti, avec plusieurs démissions dont celle de son ministre du Brexit Dominic Raab. Le Parti conservateur a également tenté de la renverser en déclenchant un vote de confiance et menace dorénavant de voter contre l’accord sur le Brexit lors de sa présentation à la Chambre début décembre. Pour être adopté, l'accord devra être approuvé par la majorité des 650 députés britanniques. Les Conservateurs détiennent 315 sièges; Theresa May aura donc besoin du soutien des 10 députés du petit parti unioniste irlandais DUP, mais sans doute aussi d'un certain nombre des 257 députés du Parti travailliste pour pallier les désistements prévisibles au sein de son propre parti.
La Première ministre a déjà surmonté plusieurs crises politiques depuis son arrivée au pouvoir et elle tient bon. Pourtant si la perspective d’un no deal semblait effrayer de plus en plus les députés britanniques il y a quelques jours, favorisant un dialogue et une réflexion à long terme tant attendus, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le soutien de son propre parti n’est plus assuré depuis que May s’est entendue avec Bruxelles sur la déclaration politique sur l’avenir des relations euro-britanniques. En effet depuis jeudi, de nombreuses critiques fusent désormais des deux camps. Tous les détracteurs trouvent que le projet d’accord tel qu’il leur a été présenté par Theresa May ne garantit pas un divorce franc et net mais laisse le Royaume Uni dans "les tentacules de l’Union européenne". Dominic Raab vient même de déclarer que rester dans l’Union européenne serait préférable à cet accord-là. De nombreux politiques appellent au référendum. Les ministres poussent Theresa May à obtenir des concessions de dernière minute afin de garantir le vote sur l’accord au Parlement le mois prochain.
Pourtant sur la scène politique européenne le vote des 27 sur le projet de traité de retrait du Royaume-Uni prévu ce 25 novembre, est loin d’être garanti. La Première ministre britannique Theresa May est retournée à Bruxelles à plusieurs reprises cette semaine pour poursuivre les tractations avec le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et finaliser l’accord sur lequel les dirigeants des 27 sont censés donner leur feu vert. En effet, plusieurs dossiers étaient toujours ouverts, comme la nature de la future relation commerciale ou encore l'accès aux eaux britanniques des pêcheurs européens. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a menacé de voter contre l’accord sur le Brexit si le texte sur Gibraltar n’était pas modifié tandis que la Chancelière allemande Angela Merkel était prête à signer en faveur de l’accord tel qu’il était, refusant toutes concessions supplémentaires au Royaume-Uni. Elle ne veut absolument pas que la rencontre de ce dimanche se solde par une réouverture des négociations.
La Première ministre a déjà surmonté plusieurs crises politiques depuis son arrivée au pouvoir et elle tient bon. Pourtant si la perspective d’un no deal semblait effrayer de plus en plus les députés britanniques il y a quelques jours, favorisant un dialogue et une réflexion à long terme tant attendus, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le soutien de son propre parti n’est plus assuré depuis que May s’est entendue avec Bruxelles sur la déclaration politique sur l’avenir des relations euro-britanniques. En effet depuis jeudi, de nombreuses critiques fusent désormais des deux camps. Tous les détracteurs trouvent que le projet d’accord tel qu’il leur a été présenté par Theresa May ne garantit pas un divorce franc et net mais laisse le Royaume Uni dans "les tentacules de l’Union européenne". Dominic Raab vient même de déclarer que rester dans l’Union européenne serait préférable à cet accord-là. De nombreux politiques appellent au référendum. Les ministres poussent Theresa May à obtenir des concessions de dernière minute afin de garantir le vote sur l’accord au Parlement le mois prochain.
Pourtant sur la scène politique européenne le vote des 27 sur le projet de traité de retrait du Royaume-Uni prévu ce 25 novembre, est loin d’être garanti. La Première ministre britannique Theresa May est retournée à Bruxelles à plusieurs reprises cette semaine pour poursuivre les tractations avec le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et finaliser l’accord sur lequel les dirigeants des 27 sont censés donner leur feu vert. En effet, plusieurs dossiers étaient toujours ouverts, comme la nature de la future relation commerciale ou encore l'accès aux eaux britanniques des pêcheurs européens. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a menacé de voter contre l’accord sur le Brexit si le texte sur Gibraltar n’était pas modifié tandis que la Chancelière allemande Angela Merkel était prête à signer en faveur de l’accord tel qu’il était, refusant toutes concessions supplémentaires au Royaume-Uni. Elle ne veut absolument pas que la rencontre de ce dimanche se solde par une réouverture des négociations.