Bonne fête à toutes les "Catherine" et vive les Catherinettes !

En ce jour de 25 novembre et comme le veut la tradition, on fête les Catherines mais aussi les Catherinettes.

C’est une martyre car bien souvent dans le calendrier des Saints de l’église, ce sont des hommes et des femmes qui ont été persécutés. C’est au IVe siècle que celle que l’on appelle Sainte Catherine d’Alexandrie puisque c’est là qu’elle vivait alors qu’elle n’avait que 18 ans, entendit des cris, des hurlements de chrétiens qui se font torturer par l’empereur romain Maxence. Face à ces atrocités, elle ne peut que réagir et décida alors d’aller le voir. Elle se rendit sur le lieu du supplice où elle discuta avec lui mais n’en faisant qu’à sa tête, l’empereur ne veut rien entendre. Il la fera alors retenir prisonnière puis essayera de la faire changer d’avis mais elle, qui est déjà une chrétienne convaincue ne se laissera pas influencer. On suggèrera donc à l’empereur de faire construire une machine effroyable, une construction si imposante qu’elle tombera dans les bras de son séquestreur mais rien y fait. Cette terrible machine est un engin avec des roues conçues pour broyer les membres du corps humain tout entier.
D’ailleurs, cela lui vaudra deux caractéristiques de son portrait. En effet, à chaque représentation, on y voit une Catherine portant dans sa main gauche, une roue, symbole de son supplice et dans sa main droite, une branche signe de sa bonté. Une bonté qu’elle a vis-à-vis des jeunes femmes, c’est ce qu’elle va représenter tout au long de sa vie et c’est la raison pour laquelle, nous allons faire le rapprochement avec les Catherinettes.
 

Une jeune femme devenait une Catherinette à partir du moment ou elle n’était pas mariée à l’âge de 25 ans. Tout cela a changé. Nous sommes au XXIe siècle mais cette tradition qui existe en amuse plus d’une. C’est ainsi qu’on porte de jolis chapeaux stylés comme au temps du Moyen-âge, souvent verts ou jaunes avec une multitudes de choses accrochés dessus : des objets et quelque fois de la nourriture. Tout est bon pour faire sourire. Alors, évidemment le jaune est le symbole de la réussite, le vert quant à lui, représente l’espoir de trouver un mari. En tout cas, c’était le symbole au Moyen-âge et au cours des siècles. Comment parler de Sainte Catherine sans évoquer le fait qu’on coiffait Catherine à l’âge de 25 ans, c’est-à-dire qu’on portait une coiffure. On allait dans les églises pour y coiffer la statue de Catherine d’Alexandrie et on y déposait une couronne de fleurs sur sa tête. Notez qu’il fallait évidemment être Catherinette pour avoir le privilège de le faire. D’où la double expression de coiffer Catherine, soi-même ainsi que la Sainte.
Un visage connu pour vous montrer une Catherine célèbre, c’est Catherine de Médicis qui était une reine de France, mère de trois rois, assez rarissime dans l’histoire de France : François II, Charles IX et Henri III qui se sont succédé après la mort de leur père Henri II, l’époux de Catherine de Médicis.

Pendant que certaines passent le plus clair de leur temps à confectionner le chapeau qui leur ressemble, d’autres maintiennent leur croyance en cet adage : "À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine". C'est donc selon la foi populaire, le moment idéal pour planter des arbres et arbustes.
Alors chères demoiselles, vous aurez le choix entre jardiner ou confectionner un joli chapeau !