L’organisation souligne également que des problèmes persistent quant à l’exploitation de la mine de Letpadaung et que de nouvelles atteintes aux droits humains risquent d’être commises. Les travaux de construction se poursuivent sans que les questions environnementales et relatives aux droits humains aient été résolues. Des milliers d’agriculteurs restent menacés d’expulsion forcée, leurs terres ayant été achetées pour la mine dans le cadre d’une procédure entachée d’irrégularités et marquée par la désinformation.
Le 29 novembre 2012, des policiers ont eu recours à des munitions contenant du phosphore blanc lors d’un assaut visant une manifestation pacifique contre la mine de cuivre de Letpadaung, dans la région de Sagaing, blessant au moins 99 moines et neuf autres manifestants. Beaucoup ont subi des brûlures extrêmement douloureuses et certains ont gardé des séquelles et des cicatrices permanentes.
"Deux ans après cette attaque brutale, il est complètement inacceptable que les dizaines de personnes blessées alors qu’elles manifestaient attendent encore justice et réparation. Les munitions au phosphore ne doivent jamais être utilisées par la police - le recours à de telles armes contre des manifestants pacifiques constitue une violation flagrante du droit international. Aucun des policiers et autres fonctionnaires impliqués dans cette attaque n’a fait l’objet d’une enquête, de poursuites ou de sanctions, tandis que le gouvernement n’a pas fourni de recours utile ni de réparations satisfaisantes aux victimes", a déclaré Audrey Gaughran, directrice du programme Thématiques mondiales à Amnesty International.
Ce site minier est exploité par une filiale de la compagnie minière chinoise Wanbao Mining Ltd. et l’Union of Myanmar Economic Holdings Limited (UMEHL), branche économique de l’armée birmane.
Les questions relatives aux droits humains et à l’environnement qui y sont liées n’ont toujours pas été résolues. Les manifestations se poursuivent dans la région, et des centaines de familles résistent à l’expulsion forcée de leurs terres, qui a pour objectif de laisser place à la mine de Letpadaung.
Le 29 novembre 2012, des policiers ont eu recours à des munitions contenant du phosphore blanc lors d’un assaut visant une manifestation pacifique contre la mine de cuivre de Letpadaung, dans la région de Sagaing, blessant au moins 99 moines et neuf autres manifestants. Beaucoup ont subi des brûlures extrêmement douloureuses et certains ont gardé des séquelles et des cicatrices permanentes.
"Deux ans après cette attaque brutale, il est complètement inacceptable que les dizaines de personnes blessées alors qu’elles manifestaient attendent encore justice et réparation. Les munitions au phosphore ne doivent jamais être utilisées par la police - le recours à de telles armes contre des manifestants pacifiques constitue une violation flagrante du droit international. Aucun des policiers et autres fonctionnaires impliqués dans cette attaque n’a fait l’objet d’une enquête, de poursuites ou de sanctions, tandis que le gouvernement n’a pas fourni de recours utile ni de réparations satisfaisantes aux victimes", a déclaré Audrey Gaughran, directrice du programme Thématiques mondiales à Amnesty International.
Ce site minier est exploité par une filiale de la compagnie minière chinoise Wanbao Mining Ltd. et l’Union of Myanmar Economic Holdings Limited (UMEHL), branche économique de l’armée birmane.
Les questions relatives aux droits humains et à l’environnement qui y sont liées n’ont toujours pas été résolues. Les manifestations se poursuivent dans la région, et des centaines de familles résistent à l’expulsion forcée de leurs terres, qui a pour objectif de laisser place à la mine de Letpadaung.