Kim Ngan Nguyen et Simon Nelsan sont arrivés jeudi 26 novembre 2015 à Paris. Partis en vélo du Vietnam depuis 10 mois, il leur a fallu 290 jours pour relier Hô-Chi-Minh à Paris. Kim, auteur d'origine vietnamienne et Simon, écossais habitant au Vietnam depuis deux ans, luttent depuis des années pour préserver la planète. Ils ne sont pas de grands sportifs mais le choix du vélo était une évidence car pour eux, les entreprises pétrochimiques sont en grande partie responsables du réchauffement climatique. La plupart des pays qu'ils ont traversés sont très vulnérables aux changements climatiques. La mission de "Bike 4 a future" est d'aller à la rencontre des habitants de ces pays et de les sensibiliser à leur cause, mais aussi de recueillir leurs témoignages pour pouvoir faire entendre leurs voix à la COP 21 et d'y présenter les preuves de bouleversements climatiques rencontrées au cours de leur voyage. Le Vietnam, première étape de leur périple, est un des pays les plus touchés par le réchauffement planétaire. Dans le cadre de leur projet, ils ont lancé une campagne de levée de fond afin d'aider l'adaptation au changement climatique d'une communauté du delta du Mekong, région déjà concernée par la montée des eaux.
A partir du dimanche 29 novembre, 147 chefs d’États et leur délégation sont réunis pour l'ouverture de la COP 21. Le couple espérait pouvoir y témoigner de expérience et participer aux marches et conférences organisées en parallèle. Simon nous a confié que pour lui "la sécurité est très importante, mais bannir toute forme de manifestation est clairement une atteinte à la démocratie". Bien que la plupart des rassemblements soient interdits, "dimanche, nous avons rejoint beaucoup de gens dans la rue qui défiaient cette interdiction et nous continuerons de le faire pour s'assurer que nos voix soient entendus".
A partir du dimanche 29 novembre, 147 chefs d’États et leur délégation sont réunis pour l'ouverture de la COP 21. Le couple espérait pouvoir y témoigner de expérience et participer aux marches et conférences organisées en parallèle. Simon nous a confié que pour lui "la sécurité est très importante, mais bannir toute forme de manifestation est clairement une atteinte à la démocratie". Bien que la plupart des rassemblements soient interdits, "dimanche, nous avons rejoint beaucoup de gens dans la rue qui défiaient cette interdiction et nous continuerons de le faire pour s'assurer que nos voix soient entendus".