Adina Pintilie. Photo (c) Harald Krichel
Cette année, le jury de la Berlinale a couronné les réalisatrices qui ont remporté les deux prix les plus prestigieux du festival. Un résultat bien loin des pronostics vu que sur 19 longs-métrages qui concourraient pour l’Ours d’or, seulement quatre étaient des œuvres de femmes. Le film de la Roumaine Adina Pintillie a gagné l’Ours d’or du meilleur film pour "Touch me not", une œuvre à moitié entre le documentaire et la fiction, qui traite du rapport au corps et à la sexualité. Le ton est celui d’un essai intime assez bizarre. Totalement différente, l’œuvre de la Polonaise Malgorzata Szumowska, "Twarz", a gagné l’Ours d’argent du Grand prix du jury. Déjà dans les palmarès, la réalisatrice raconte l’histoire d’un ouvrier polonais blessé sur le chantier: un film qui explore la société polonaise.
Prix d'interprétation masculine à la France, deux prix à Las Herederas
Avec son histoire qui raconte le quotidien d'un couple de lesbiennes au Paraguay, "Las Herederas", long-métrage du Paraguayen Marcelo Martinessi, remporte le prix Alfred Bauer pour le film et prix d'interprétation pour l’actrice Ana Brun, qui a reçu l’Ours d’argent. Par contre, l'Ours d'argent du meilleur acteur est attribué au Français Anthony Bajon, protagoniste de "La prière" de Cédric Kahn, incarnant un toxicomane qui cherche la guérison au sein d’une communauté catholique. L’Ours d’argent du meilleur réalisateur va à Wes Anderson pour "L’Ile aux chiens", film d’animation présenté en ouverture du festival.
Pour l'édition 2018, le jury était présidé par Tom Tykwer (réalisateur, producteur et scénariste allemand) et composé de Cécile de France, Chema Prado, Adele Romanski, Ryūichi Sakamoto et Stephanie Zacharek.
Pour l'édition 2018, le jury était présidé par Tom Tykwer (réalisateur, producteur et scénariste allemand) et composé de Cécile de France, Chema Prado, Adele Romanski, Ryūichi Sakamoto et Stephanie Zacharek.