L'hémicycle du Palais d'Iéna où sont tournées les scènes de l'Assemblée nationale. Photo (c) Tiraden.
Comprendre les stratégies politiques et l’ivresse du pouvoir, les jeux d’égos d’hommes politiques, comme a pu le faire "House of Card" en Amérique, "Baron noir" nous apprend à regarder d’un œil plus fin l’actualité politique en France. Après deux ans d'attente et avec un casting de haute volée porté par le couple Anna Mougladis et Kad Merad (qui nous fait même oublier qu’il peut être drôle), la série tente de se rapprocher au maximum de l’impitoyable réalité du monde politique français. Elle s'appuie pour cela sur le personnage de Philippe Rickwert, ancien maire de Dunkerque et fin stratège, prêt à tout pour arriver à ses fins.
Les arcanes du pouvoir à découvert
"Si vous mettiez dans votre série ce dont j'ai été témoin dans certains bureaux politiques des Républicains, vos téléspectateurs ne vous croiraient pas". Voilà ce que confiait dernièrement Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France à l’un des scénaristes de la série.
Éric Benzeki, ancien élève de Julien Dray (surnommé "le baron noir" au sein du parti socialiste), l’un des co-réalisateurs, met au service de la série son vécu dans le monde politique. Il a notamment été la plume de Jean-Luc Mélenchon lorsque celui-ci était ministre de l’Enseignement dans les années 2000. "La force de "Baron noir" s’inscrit dans le fait qu’elle est écrite par une personne qui a vécu de l’intérieur le monde politique et ses nombreux coups bas", selon un spécialiste média.
Alors que cette deuxième saison a été tournée en pleine campagne présidentielle marquée par l’affaire du Pénélope-gate, les réalisateurs de la série tenaient tout de même à apporter une précision lors de l’avant-première organisée mi-janvier 2018 à Tourcoing: "Je pense que la vie politique est même plus violente dans la réalité". Et c’est peut-être ça le plus inquiétant.
Éric Benzeki, ancien élève de Julien Dray (surnommé "le baron noir" au sein du parti socialiste), l’un des co-réalisateurs, met au service de la série son vécu dans le monde politique. Il a notamment été la plume de Jean-Luc Mélenchon lorsque celui-ci était ministre de l’Enseignement dans les années 2000. "La force de "Baron noir" s’inscrit dans le fait qu’elle est écrite par une personne qui a vécu de l’intérieur le monde politique et ses nombreux coups bas", selon un spécialiste média.
Alors que cette deuxième saison a été tournée en pleine campagne présidentielle marquée par l’affaire du Pénélope-gate, les réalisateurs de la série tenaient tout de même à apporter une précision lors de l’avant-première organisée mi-janvier 2018 à Tourcoing: "Je pense que la vie politique est même plus violente dans la réalité". Et c’est peut-être ça le plus inquiétant.