"Le fait qu’Ebrahim Sharif a été condamné à passer encore une année en prison pour avoir simplement appelé à la réforme lors d’un discours constitue une atteinte scandaleuse à la liberté d'expression. C’est aussi le dernier exemple en date de la répression sournoise qui s’abat sur les opposants. Nul ne doit être emprisonné pour avoir exprimé, de manière pacifique, son point de vue. Il est évident que les autorités, en déclarant Ebrahim Sharif coupable de ces faits, veulent le punir pour s’être exprimé ouvertement et lancer un avertissement à tous les opposants. Cette condamnation doit être annulée sans tarder", a déclaré James Lynch, directeur adjoint du Programme Moyen-Orient et Afrique du Nord.