Lors d'une audience de sept minutes, le président du Tribunal de première instance pour la sûreté nationale, administré par l'armée, a lu les noms des 20 accusés, annoncé leur culpabilité et prononcé des condamnations à des peines d'emprisonnement allant jusqu'à 15 ans.
Les autorités bahreïnites accusent ces 20 personnes d'avoir fait du complexe médical de Salmaniya, à Manama, où ils travaillaient, le "centre de contrôle" des manifestations appelant à des réformes qui se sont déroulées tout près, au rond-point du GCC (anciennement rond-point de la Perle), aux mois de février et mars. Les accusés ont nié les charges retenues contre eux, notamment incitation à la haine envers le régime, occupation de l'hôpital par la force, vol de médicaments et stockage d'armes dans l'enceinte de l'hôpital.
"Il s'agit véritablement d'accusations grotesques mettant en cause des civils qui s'efforçaient de sauver des vies dans des circonstances extrêmement difficiles. Manifestement, si ces professionnels de la santé ont été pris pour cibles, c'est parce qu'ils ont dénoncé la répression gouvernementale visant les manifestants dans des interviews accordées à des médias internationaux", a estimé Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International. "Nous avons fait valoir à maintes reprises que les autorités de Bahreïn n'auraient jamais dû recourir à des tribunaux militaires pour juger des civils, notamment des médecins, des enseignants et des défenseurs des droits humains."
Plusieurs avocats des professionnels de santé, ainsi que des observateurs envoyés par des ambassades étrangères et des ONG bahreïnites de défense des droits humains, ont assisté à l'audience. Les accusés, qui avaient été remis en liberté sous caution, et leurs familles n'étaient pas présents lorsque le jugement a été rendu. L'un de leurs avocats a déclaré que le groupe ferait appel de cette décision dimanche 2 octobre devant la Haute cour d'appel, qui relève du système judiciaire civil.
D'autres tribunaux militaires à Bahreïn ont rendu des verdicts de culpabilité et prononcé des peines d'emprisonnement – y compris des peines de détention à perpétuité – contre des défenseurs des droits humains et des enseignants, pour des inculpations liées aux manifestations qui ont secoué le pays en février et mars.
Les autorités bahreïnites accusent ces 20 personnes d'avoir fait du complexe médical de Salmaniya, à Manama, où ils travaillaient, le "centre de contrôle" des manifestations appelant à des réformes qui se sont déroulées tout près, au rond-point du GCC (anciennement rond-point de la Perle), aux mois de février et mars. Les accusés ont nié les charges retenues contre eux, notamment incitation à la haine envers le régime, occupation de l'hôpital par la force, vol de médicaments et stockage d'armes dans l'enceinte de l'hôpital.
"Il s'agit véritablement d'accusations grotesques mettant en cause des civils qui s'efforçaient de sauver des vies dans des circonstances extrêmement difficiles. Manifestement, si ces professionnels de la santé ont été pris pour cibles, c'est parce qu'ils ont dénoncé la répression gouvernementale visant les manifestants dans des interviews accordées à des médias internationaux", a estimé Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International. "Nous avons fait valoir à maintes reprises que les autorités de Bahreïn n'auraient jamais dû recourir à des tribunaux militaires pour juger des civils, notamment des médecins, des enseignants et des défenseurs des droits humains."
Plusieurs avocats des professionnels de santé, ainsi que des observateurs envoyés par des ambassades étrangères et des ONG bahreïnites de défense des droits humains, ont assisté à l'audience. Les accusés, qui avaient été remis en liberté sous caution, et leurs familles n'étaient pas présents lorsque le jugement a été rendu. L'un de leurs avocats a déclaré que le groupe ferait appel de cette décision dimanche 2 octobre devant la Haute cour d'appel, qui relève du système judiciaire civil.
D'autres tribunaux militaires à Bahreïn ont rendu des verdicts de culpabilité et prononcé des peines d'emprisonnement – y compris des peines de détention à perpétuité – contre des défenseurs des droits humains et des enseignants, pour des inculpations liées aux manifestations qui ont secoué le pays en février et mars.