Zainab Al Khawaja et sa famille sont sans cesse prises pour cibles par les autorités bahreïnites. Son père, Abdulhadi Al Khawaja, militant des droits humains de premier plan et prisonnier d’opinion, purge actuellement une peine de détention à perpétuité. Il y a trois jours, sa sœur Maryam Al Khawaja, qui vit en exil, a été condamnée en son absence à un an de prison.
"Déchirer une photo du chef de l’État ne devrait pas constituer une infraction pénale. Amnesty International demande l’annulation de cette condamnation et des autres condamnations prononcées contre Zainab Al Khawaja, ainsi que l’abandon de toutes les charges restantes", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International. "Si elle est incarcérée sur la base de cette accusation, Amnesty International la considérera comme une prisonnière d’opinion et fera campagne auprès des autorités de Bahreïn pour qu’elle soit libérée, tout comme son père Abdulhadi Al Khawaja et tous les autres prisonniers d’opinion qui croupissent derrière les barreaux."
Zainab Al Khawaja n’était pas présente au tribunal lorsque le verdict a été rendu, car elle se remet de son accouchement la semaine d'avant. Elle doit comparaître au tribunal afin de faire appel des sentences prononcées dans trois affaires distinctes depuis 2012, pour avoir déchiré une autre photo du monarque et pour avoir insulté un policier alors qu’elle se trouvait en prison en juin 2013, lorsqu’elle a pris verbalement la défense d’une autre détenue qui était insultée et humiliée.
"Déchirer une photo du chef de l’État ne devrait pas constituer une infraction pénale. Amnesty International demande l’annulation de cette condamnation et des autres condamnations prononcées contre Zainab Al Khawaja, ainsi que l’abandon de toutes les charges restantes", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International. "Si elle est incarcérée sur la base de cette accusation, Amnesty International la considérera comme une prisonnière d’opinion et fera campagne auprès des autorités de Bahreïn pour qu’elle soit libérée, tout comme son père Abdulhadi Al Khawaja et tous les autres prisonniers d’opinion qui croupissent derrière les barreaux."
Zainab Al Khawaja n’était pas présente au tribunal lorsque le verdict a été rendu, car elle se remet de son accouchement la semaine d'avant. Elle doit comparaître au tribunal afin de faire appel des sentences prononcées dans trois affaires distinctes depuis 2012, pour avoir déchiré une autre photo du monarque et pour avoir insulté un policier alors qu’elle se trouvait en prison en juin 2013, lorsqu’elle a pris verbalement la défense d’une autre détenue qui était insultée et humiliée.