Bahreïn: Le prix à payer pour la liberté

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Par J.N.B.L. Rédigé le 21/02/2013 (dernière modification le 20/02/2013)

Deux ans après les manifestations de 2011, des prisonniers d’opinion se trouvent toujours derrière les barreaux et des militants continuent à être placés en détention simplement pour avoir exprimé leurs opinions, que ce soit par le biais des médias sociaux ou lors de défilés pacifiques, écrit Amnesty International dans une synthèse publiée le 14 février 2013.


Les victimes de la répression d’État affirment que la justice reste hors d’atteinte et que des restrictions sont toujours en vigueur en dépit de récentes réformes institutionnelles.

"Le gouvernement bahreïnite ne peut continuer à emprisonner des personnes simplement parce qu’il ne sait pas accepter la critique. Il est temps que les personnes détenues simplement
pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression soient relâchées et que le harcèlement infligé aux autres militants cesse. Bahreïn risque de ne rien créer d’autre qu’un système des droits humains inopérant si les changements annoncés ne sont pas accompagnés d’une véritable volonté politique de réforme – les Bahreïnites doivent voir leurs droits respectés au quotidien
", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

En janvier 2013, Amnesty International a diligenté une mission à Bahreïn, où ses représentants ont rencontré sept prisonniers d’opinion incarcérés à la prison de Jaww. Ceux-ci ont tous indiqué avoir été emprisonnés sur la base de charges fabriquées de toutes pièces ou en vertu de lois bafouant leurs droits fondamentaux.

Bahrein.mp3  (489.1 Ko)






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