"La mort de deux hommes pendant leur garde à vue aux Bahamas, les 8 et 9 février 2013, souligne à quel point il est urgent de renforcer l'obligation de rendre des comptes pour les violences commises par des policiers", a déclaré Amnesty International.
Les circonstances de leur décès et les motifs de leur placement en détention ne sont toujours pas élucidés. D'après les autorités, une enquête va être diligentée par le tribunal du coroner (officier de justice chargé de faire une enquête en cas de mort violente, subite ou suspecte), instance judiciaire qui pâtit d'un engorgement important en raison du manque de moyens.
La mort de ces deux hommes s'inscrit dans une série de violations des droits humains présumées, imputables à des policiers, qui ont eu lieu ces dernières années – notamment des décès similaires en garde à vue et des coups de feu meurtriers qui seraient illégaux. Dans l'immense majorité des cas, les responsables présumés n'ont pas eu à rendre des comptes.
"L'absence de justice pour les homicides illégaux perpétrés par la police montre que les autorités des Bahamas ne prennent pas les mesures qui s'imposent pour garantir des enquêtes approfondies, indépendantes, impartiales et opportunes", a déploré Javier Zúñiga, conseiller spécial auprès d'Amnesty International.
Les circonstances de leur décès et les motifs de leur placement en détention ne sont toujours pas élucidés. D'après les autorités, une enquête va être diligentée par le tribunal du coroner (officier de justice chargé de faire une enquête en cas de mort violente, subite ou suspecte), instance judiciaire qui pâtit d'un engorgement important en raison du manque de moyens.
La mort de ces deux hommes s'inscrit dans une série de violations des droits humains présumées, imputables à des policiers, qui ont eu lieu ces dernières années – notamment des décès similaires en garde à vue et des coups de feu meurtriers qui seraient illégaux. Dans l'immense majorité des cas, les responsables présumés n'ont pas eu à rendre des comptes.
"L'absence de justice pour les homicides illégaux perpétrés par la police montre que les autorités des Bahamas ne prennent pas les mesures qui s'imposent pour garantir des enquêtes approfondies, indépendantes, impartiales et opportunes", a déploré Javier Zúñiga, conseiller spécial auprès d'Amnesty International.