Photo (c) Lea Raso della Volta
Protégé derrière ses lunettes noires, il guette et mène la danse répondant avec parcimonie à des questions, dont il donne l’impression de n’avoir cure, et lorsqu’une question le touche il détourne le coup privant ainsi le journaliste d’une réponse, car pour lui tout se situe ailleurs, sur la relation qu’il tisse à chacun de ses passages sur scène avec son public, au point de l'émouvoir jusqu'aux larmes.
En quelques années, ce bassiste d’exception s’est fait une place dans le monde du jazz !.... sa place, en imposant son style qui mêle adroitement toutes les influences qui ont jalonné son parcours ; élevé en partie à la New Orléans, où il commence par étudier le piano puis la basse, il part ensuite peaufiner sa technique à New-York où la chance le met en présence de grands noms comme : Corea, Pastorius, qui reconnaissent en lui un musicien de talent et opiniâtre ; la suite le confirmera.
De retour en Israël, il forme son propre band avec une idée bien en tête un jazz qui mêle influences diverses comme il l’affirme "je suis le résultat des cultures comme il en existe tant en Israël et d’influences moyen-orientales" et que l'on retrouve dans Aurora.
Jazzman et fadiste ?
"Le jazz est né de la rencontre de la musique sud-américaine et nord-américaine", le musicien comprend très vite qu'un boulevard s’offre à lui et que sa musique doit être un creuset au sein duquel on doit ressentir son expérience acquise auprès des plus grands artistes américains, mêlée à ce son typiquement israélien initié par de nombreux musiciens comme Matti Caspi dans les années 80-90 qui importe dans le pays une musique "made in Brésil", ou encore David Broza avec la musique espagnole et son grain de voix de chanteur de flamenco qui rappelle celui d'Avishai !
Il comprend aussi, comme le disait Astor Piazzola, que "pour être un bon compositeur il faut écrire la musique de son pays", et c’est ainsi qu’il refait vivre en y mettant son cœur et son âme, des chansons en ladino : Morenika héritage maternel puisque sa mère est une descendante de juifs espagnols, dont la famille a fui les persécutions des rois catholiques.
Des chansons dans lesquelles la nostalgie n'est jamais bien loin, car elles parlent d’exil et de séparation ; et ce n'est sans doute pas pour rien qu’Avishai Cohen interprète "Alfonsina y el Mar", avec un tremolo dans la voix, une chanson de Mercedes Sosa qui a bercé son enfance et dont les paroles racontent les derniers instants d’Alfonsina Storni, cette poétesse argentine qui choisit de se noyer pour ne pas devoir subir une déchéance due à la maladie.
Bientôt Avishai repartira en studio pour sortir un autre opus, qui pourrait bien être dans la veine d’Aurora, car notre homme, c’est sûr a trouvé sa voie !
En quelques années, ce bassiste d’exception s’est fait une place dans le monde du jazz !.... sa place, en imposant son style qui mêle adroitement toutes les influences qui ont jalonné son parcours ; élevé en partie à la New Orléans, où il commence par étudier le piano puis la basse, il part ensuite peaufiner sa technique à New-York où la chance le met en présence de grands noms comme : Corea, Pastorius, qui reconnaissent en lui un musicien de talent et opiniâtre ; la suite le confirmera.
De retour en Israël, il forme son propre band avec une idée bien en tête un jazz qui mêle influences diverses comme il l’affirme "je suis le résultat des cultures comme il en existe tant en Israël et d’influences moyen-orientales" et que l'on retrouve dans Aurora.
Jazzman et fadiste ?
"Le jazz est né de la rencontre de la musique sud-américaine et nord-américaine", le musicien comprend très vite qu'un boulevard s’offre à lui et que sa musique doit être un creuset au sein duquel on doit ressentir son expérience acquise auprès des plus grands artistes américains, mêlée à ce son typiquement israélien initié par de nombreux musiciens comme Matti Caspi dans les années 80-90 qui importe dans le pays une musique "made in Brésil", ou encore David Broza avec la musique espagnole et son grain de voix de chanteur de flamenco qui rappelle celui d'Avishai !
Il comprend aussi, comme le disait Astor Piazzola, que "pour être un bon compositeur il faut écrire la musique de son pays", et c’est ainsi qu’il refait vivre en y mettant son cœur et son âme, des chansons en ladino : Morenika héritage maternel puisque sa mère est une descendante de juifs espagnols, dont la famille a fui les persécutions des rois catholiques.
Des chansons dans lesquelles la nostalgie n'est jamais bien loin, car elles parlent d’exil et de séparation ; et ce n'est sans doute pas pour rien qu’Avishai Cohen interprète "Alfonsina y el Mar", avec un tremolo dans la voix, une chanson de Mercedes Sosa qui a bercé son enfance et dont les paroles racontent les derniers instants d’Alfonsina Storni, cette poétesse argentine qui choisit de se noyer pour ne pas devoir subir une déchéance due à la maladie.
Bientôt Avishai repartira en studio pour sortir un autre opus, qui pourrait bien être dans la veine d’Aurora, car notre homme, c’est sûr a trouvé sa voie !