Car chacun à ses priorités! Les députés français partent en vacances alors que le travail n’est pas fini, et le président Macron se fait offrir sa piscine par les contribuables. Mais attention d’autres ailleurs préparent déjà la rentrée.
Voilà c’est fait, la loi sur asile et immigration a été votée. Il était temps. Votée le 1er août, elle a pu être adoptée sans problème puisqu’une partie des députés de La République en marche dont certains rappelons-le y étaient hostiles, étaient déjà partis en vacances! Si, si, ce n’est pas une plaisanterie. A vous, il ne vous viendrait pas à l’esprit de partir avant la fin du travail et bien pour certains députés, cela n’est absolument pas un problème. Résultat, alors que 14 d’entre eux avaient exprimé des réserves quant à cette loi, ils n’étaient plus que 8 à s’abstenir. Cela fait en effet moins désordre. Pour l’exemple des élites, on repassera!
Au passage, rappelons que le 1er août 2018, c’est aussi la date qui marque le «jour du dépassement». C’est-à-dire le moment où on estime que l’homme a consommé la totalité des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Et en cette période de canicule cela fait froid dans le dos… Mais qu’importe, comme tout le monde semble s’en moquer…
Revenons à ceux qui préparent la rentrée. Juste avant de prendre leurs vacances, le Premier ministre hongrois et le président du Conseil des ministres italien n’ont pas manqué de faire des déclarations qui annoncent déjà leur programme de la rentrée et dont font partie les prochaines échéances européennes.
Comme chaque année, fin juillet, le chef du gouvernement magyar a déclamé son désormais traditionnel discours sur sa politique nationale et internationale. Discours qu’il a fait, sans complexe, en territoire roumain, au pays sicule. Héritage des divers démembrements dus à de non moins divers traités de paix, une population magyarophone vit au cœur de la Roumanie. Et c’est là que Viktor Orbán a choisi, avec un brin de provocation, au minimum, de faire son discours de politique nationale et internationale annuel. Faut-il s’en étonner? Oui et non. Mais ce qui est sûr, c’est que cet héritage historique est de la responsabilité de tous. Mais c’est une autre histoire qui néanmoins continue manifestement à compter.
C’est désormais affiché clairement, Viktor Orbán se présente comme le chef de file des pays d’Europe de l’Est qui décomplexés, enfin, affichent leurs prétentions. Il était temps que l’éternel complexe d’infériorité des pays d’Europe centrale et orientale vis-à-vis des Occidentaux disparût. Il faut s’en réjouir et vite car la suite n’est pas forcément heureuse. La désinhibition est une bonne chose mais comporte le risque d’excès inverses. Pour Viktor Orbán, l’ennemi serait la France incarnée par la politique du président Macron, héritier inconscient des élites de 1968. Pour tout homme ambitieux, il faut un ennemi à sa hauteur. La France en vaut bien un autre semble-t-il aux yeux de la Hongrie.
Magnanime, il invite les Allemands à se méfier des Français qui veulent imposer leur leadership grâce à leur argent. Et les Hongrois, eux non évidemment? On se demande qui investit le plus en Hongrie? L’Allemagne bien sûr. Viktor Orbán voudrait-il garder pour lui tout le gâteau teuton? Qu’il ne veuille pas d’une Union européenne dirigée de Paris, cela se conçoit. Mais que veut-il exactement? Une Europe dirigée par la Hongrie? Pas plus, car à n’en pas douter, le Premier ministre hongrois travaille avant tout pour lui comme tout un chacun. Et ses déclarations sur la politique européenne sont moins adressées à Bruxelles et aux pays membres qu’aux Hongrois, leur donnant l’impression qu’enfin ils ont non seulement leur place au sein du concert des nations mais qu’en plus, ils y jouent un rôle grâce à leur Premier ministre.
Voilà c’est fait, la loi sur asile et immigration a été votée. Il était temps. Votée le 1er août, elle a pu être adoptée sans problème puisqu’une partie des députés de La République en marche dont certains rappelons-le y étaient hostiles, étaient déjà partis en vacances! Si, si, ce n’est pas une plaisanterie. A vous, il ne vous viendrait pas à l’esprit de partir avant la fin du travail et bien pour certains députés, cela n’est absolument pas un problème. Résultat, alors que 14 d’entre eux avaient exprimé des réserves quant à cette loi, ils n’étaient plus que 8 à s’abstenir. Cela fait en effet moins désordre. Pour l’exemple des élites, on repassera!
Au passage, rappelons que le 1er août 2018, c’est aussi la date qui marque le «jour du dépassement». C’est-à-dire le moment où on estime que l’homme a consommé la totalité des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Et en cette période de canicule cela fait froid dans le dos… Mais qu’importe, comme tout le monde semble s’en moquer…
Revenons à ceux qui préparent la rentrée. Juste avant de prendre leurs vacances, le Premier ministre hongrois et le président du Conseil des ministres italien n’ont pas manqué de faire des déclarations qui annoncent déjà leur programme de la rentrée et dont font partie les prochaines échéances européennes.
Comme chaque année, fin juillet, le chef du gouvernement magyar a déclamé son désormais traditionnel discours sur sa politique nationale et internationale. Discours qu’il a fait, sans complexe, en territoire roumain, au pays sicule. Héritage des divers démembrements dus à de non moins divers traités de paix, une population magyarophone vit au cœur de la Roumanie. Et c’est là que Viktor Orbán a choisi, avec un brin de provocation, au minimum, de faire son discours de politique nationale et internationale annuel. Faut-il s’en étonner? Oui et non. Mais ce qui est sûr, c’est que cet héritage historique est de la responsabilité de tous. Mais c’est une autre histoire qui néanmoins continue manifestement à compter.
C’est désormais affiché clairement, Viktor Orbán se présente comme le chef de file des pays d’Europe de l’Est qui décomplexés, enfin, affichent leurs prétentions. Il était temps que l’éternel complexe d’infériorité des pays d’Europe centrale et orientale vis-à-vis des Occidentaux disparût. Il faut s’en réjouir et vite car la suite n’est pas forcément heureuse. La désinhibition est une bonne chose mais comporte le risque d’excès inverses. Pour Viktor Orbán, l’ennemi serait la France incarnée par la politique du président Macron, héritier inconscient des élites de 1968. Pour tout homme ambitieux, il faut un ennemi à sa hauteur. La France en vaut bien un autre semble-t-il aux yeux de la Hongrie.
Magnanime, il invite les Allemands à se méfier des Français qui veulent imposer leur leadership grâce à leur argent. Et les Hongrois, eux non évidemment? On se demande qui investit le plus en Hongrie? L’Allemagne bien sûr. Viktor Orbán voudrait-il garder pour lui tout le gâteau teuton? Qu’il ne veuille pas d’une Union européenne dirigée de Paris, cela se conçoit. Mais que veut-il exactement? Une Europe dirigée par la Hongrie? Pas plus, car à n’en pas douter, le Premier ministre hongrois travaille avant tout pour lui comme tout un chacun. Et ses déclarations sur la politique européenne sont moins adressées à Bruxelles et aux pays membres qu’aux Hongrois, leur donnant l’impression qu’enfin ils ont non seulement leur place au sein du concert des nations mais qu’en plus, ils y jouent un rôle grâce à leur Premier ministre.