Tout de suite après le chef de l'Etat dans une allocution à la radio-télévision publique RTG a appelé ses compatriotes 'au calme' et 'à la vigilance'.
Il a ensuite affirmé dans un entretien à Radio France internationale (RFI): "c'était une tentative d'assassinat", mais "pas un coup d'Etat". Il a annoncé que "les deux principaux dirigeants ont été arrêtés", sans donner leur identité.
Le général Nouhou Thiam, ancien chef d'état-major de l'armée guinéenne, a été arrêté juste après l'attaque, d'après spn épouse. Il avait été limogé par M. Condé peu après son investiture, le 21 décembre 2010.
Confirmés, par des habitants, des tirs nourris ont été entendus pendant plusieurs heures tôt mardi matin près de la résidence du président guinéen Alpha Condé dans la capitale Conakry, dont, une roquette a été tirée contre la maison dont une partie a été soufflée par l'explosion.
Dans son allocution à la RTG, le président guinéen Alpha Condé souligne "Ma maison a été attaquée cette nuit, mais je dois féliciter la garde présidentielle qui s'est battue héroïquement de 3 h10 jusqu'à 5 h du matin avant d'avoir du renfort", tout en ajoutant "Je vous appelle au calme, mais (aussi) à la vigilance et à l'unité nationale. Je ne veux pas de réaction populaire, ni de réaction contre qui que ce soit, laissez l'armée et les forces de l'ordre faire leur travail".
Le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana, lors de la réunion d'urgence a demandé aux dirigeants des plus hautes instances de l'Etat et de l'armée d'agir "pour éviter des dérives incontrôlables".
Cellou Dalein Diallo, chef de l'opposition, a jugé cette attaque 'déplorable' et a souhaité "qu'elle n'affecte pas l'unité de la nation, le processus démocratique et le tissu social déjà fragilisés".
La France, l'ONU et les Etats-Unis ont 'fermement' condamné l'attaque. Ex-puissance coloniale, la France a estimé que l'armée devait être 'au service de la démocratie' et a appelé à 'la tenue prochaine des élections législatives' reportées.
Le président guinéen Alpha Condé, entré en fonction il y a sept mois, est le premier président démocratiquement élu de Guinée. Des législatives auraient dû être organisées dans les six mois suivant l'investiture, mais le scrutin a été repoussé, M. Condé souhaitant faire un nouveau recensement, ce que ses opposants dénoncent.
L'histoire est marquée par la violence politique, les coups d'État et tentatives de coups d'État militaires, ainsi l'une des premières préoccupation du Président a été de réformer le secteur de la défense et de la sécurité, l'armée ayant toujours joué un rôle déstabilisateur.
Selon l'analyse de Tshiyembe Mwayila: “Alpha Condé, en portant un projet de la refonte du système de défense et de sécurité de son pays, est devenu la cible non seulement des militaires qui craignent de perdre leur place mais aussi de tous les autres mécontents politiques du système. La conjonction de ces deux éléments pourrait ainsi expliquer la tentative de coup de force de ce mardi à Conakry"
Le général Nouhou Thiam, ancien chef d'état-major de l'armée guinéenne, a été arrêté juste après l'attaque, d'après spn épouse. Il avait été limogé par M. Condé peu après son investiture, le 21 décembre 2010.
Confirmés, par des habitants, des tirs nourris ont été entendus pendant plusieurs heures tôt mardi matin près de la résidence du président guinéen Alpha Condé dans la capitale Conakry, dont, une roquette a été tirée contre la maison dont une partie a été soufflée par l'explosion.
Dans son allocution à la RTG, le président guinéen Alpha Condé souligne "Ma maison a été attaquée cette nuit, mais je dois féliciter la garde présidentielle qui s'est battue héroïquement de 3 h10 jusqu'à 5 h du matin avant d'avoir du renfort", tout en ajoutant "Je vous appelle au calme, mais (aussi) à la vigilance et à l'unité nationale. Je ne veux pas de réaction populaire, ni de réaction contre qui que ce soit, laissez l'armée et les forces de l'ordre faire leur travail".
Le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana, lors de la réunion d'urgence a demandé aux dirigeants des plus hautes instances de l'Etat et de l'armée d'agir "pour éviter des dérives incontrôlables".
Cellou Dalein Diallo, chef de l'opposition, a jugé cette attaque 'déplorable' et a souhaité "qu'elle n'affecte pas l'unité de la nation, le processus démocratique et le tissu social déjà fragilisés".
La France, l'ONU et les Etats-Unis ont 'fermement' condamné l'attaque. Ex-puissance coloniale, la France a estimé que l'armée devait être 'au service de la démocratie' et a appelé à 'la tenue prochaine des élections législatives' reportées.
Le président guinéen Alpha Condé, entré en fonction il y a sept mois, est le premier président démocratiquement élu de Guinée. Des législatives auraient dû être organisées dans les six mois suivant l'investiture, mais le scrutin a été repoussé, M. Condé souhaitant faire un nouveau recensement, ce que ses opposants dénoncent.
L'histoire est marquée par la violence politique, les coups d'État et tentatives de coups d'État militaires, ainsi l'une des premières préoccupation du Président a été de réformer le secteur de la défense et de la sécurité, l'armée ayant toujours joué un rôle déstabilisateur.
Selon l'analyse de Tshiyembe Mwayila: “Alpha Condé, en portant un projet de la refonte du système de défense et de sécurité de son pays, est devenu la cible non seulement des militaires qui craignent de perdre leur place mais aussi de tous les autres mécontents politiques du système. La conjonction de ces deux éléments pourrait ainsi expliquer la tentative de coup de force de ce mardi à Conakry"