"Les nouvelles en provenance de la Syrie sont alarmantes. (...) Les droits des citoyens doivent être respectés, tout comme les droits et la sécurité des journalistes, qu'il s'agisse du droit à la liberté d'expression, de la nécessité d'avoir accès à l'information ou encore de la possibilité de communiquer. La décision de bloquer l'accès Internet et les réseaux de téléphonie mobile, de faire obstacle à la radio et télédiffusion et d'empêcher les journalistes de faire leur travail est inacceptable."
La Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, avait vivement condamné les actes de répression "implacables" perpétrés par les autorités syriennes contre des manifestants pacifiques. Elle avait également appelé le gouvernement syrien à répondre à la demande répétée du Conseil des droits de l'homme de l'ONU de permettre l'envoi d'une mission d'enquête sur la situation des droits de l'homme dans le pays.
La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valérie Amos, s'est déclaré très préoccupée par les violences meurtrières au cours des derniers mois en Syrie et a souhaité qu'une évaluation indépendante de la situation soit autorisée par le gouvernement.
Depuis le début des manifestations contre le Président syrien en mars, l'ONU a multiplié ses mises en garde contre l';usage excessif de la violence par les forces de l'ordre contre les manifestants.
Selon la presse, l'armée syrienne a lancé dimanche une offensive contre Djisr al Choghour, une ville proche de la frontière turque, une semaine après de violents affrontements qui auraient fait, selon les autorités, 120 morts parmi les membres de forces de sécurité. Cette offensive de l'armée a entraîné la fuite de milliers d'habitants qui sont allés chercher refuge en Turquie. La Turquie a installé quatre camps de réfugiés à la frontière.
En extrait audio, Alain Juppé, ministre des affaires étrangères français qui s'est prononcé à New York en faveur du vote d’une résolution condamnant la répression sanglante des manifestations par les autorités syriennes. (Mise en perspective par Martial Assème)
La Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, avait vivement condamné les actes de répression "implacables" perpétrés par les autorités syriennes contre des manifestants pacifiques. Elle avait également appelé le gouvernement syrien à répondre à la demande répétée du Conseil des droits de l'homme de l'ONU de permettre l'envoi d'une mission d'enquête sur la situation des droits de l'homme dans le pays.
La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valérie Amos, s'est déclaré très préoccupée par les violences meurtrières au cours des derniers mois en Syrie et a souhaité qu'une évaluation indépendante de la situation soit autorisée par le gouvernement.
Depuis le début des manifestations contre le Président syrien en mars, l'ONU a multiplié ses mises en garde contre l';usage excessif de la violence par les forces de l'ordre contre les manifestants.
Selon la presse, l'armée syrienne a lancé dimanche une offensive contre Djisr al Choghour, une ville proche de la frontière turque, une semaine après de violents affrontements qui auraient fait, selon les autorités, 120 morts parmi les membres de forces de sécurité. Cette offensive de l'armée a entraîné la fuite de milliers d'habitants qui sont allés chercher refuge en Turquie. La Turquie a installé quatre camps de réfugiés à la frontière.
En extrait audio, Alain Juppé, ministre des affaires étrangères français qui s'est prononcé à New York en faveur du vote d’une résolution condamnant la répression sanglante des manifestations par les autorités syriennes. (Mise en perspective par Martial Assème)