Un tremplin pour améliorer la qualité des services aux populations
Les officiels au cours de l'ouverture des travaux. Photo (c) PSeau
Organisé par le Centre international de l’eau et de l’assainissement (IRC) et le Programme Solidarité Eau (pS-Eau) avec l’appui de la CEDEAO et le gouvernement du Burkina Faso, cette rencontre qui a permis d’offrir un creuset d’échanges et de partage d’expériences met désormais la question du monitoring au cœur des préoccupations du secteur de l’eau et de l’assainissement.
En ouvrant officiellement les travaux de cet atelier, le Secrétaire Général du Ministère de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, Ali Traoré, a signifié que dans la plupart des pays de l’Afrique sub-saharienne, "si les réalisations physiques permettent de donner l’accès à l’eau potable aux populations, cet accès s’avère de courte durée voire insatisfaisant en l’absence d’un suivi de la gestion. Ainsi, malheureusement, ajoute-t-il, "les interventions en matière d’eau et d’assainissement restent focalisées sur la réalisation ou la réhabilitation des ouvrages et infrastructures". Une situation qu’il qualifie de "déformation structurelle" des interventions qui s’observe au niveau des communes aujourd’hui, gestionnaires des services d’eau potable et d’assainissement en zone rurale ou semi-urbaine.
Pour Ali Traoré, il n’y a pas de doute. Le thème du séminaire a tout son sens et reste actuel au regard des enjeux soulevés et des résultats qui peinent encore à être visibles dans un secteur qui mobilise des énergies et des ressources dans la plupart des pays de l’Afrique de l’ouest. De ce point de vue, le monitoring reste une panacée selon lui, pour faciliter la mise en place d’un système de collecte, d’analyse, d’interprétations de données indispensables pour orienter les interventions et espérer des impacts plus significatifs en matière de services rendus aux populations.
Se félicitant des efforts du gouvernement du Burkina à travers l’élaboration d’un guide de suivi de la gestion des ouvrages et l’expérimentation en cours, il a salué tous les partenaires qui soutiennent l’initiative de l’organisation de cet atelier à savoir: USAID, GIZ, BAD, Agence de l’Eau Seine Normandie, Agence de l’Eau Adour Garonne, Agence de l’Eau Artois Picardie, Agence de l’Eau Rhin Meuse, Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.
En ouvrant officiellement les travaux de cet atelier, le Secrétaire Général du Ministère de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement, Ali Traoré, a signifié que dans la plupart des pays de l’Afrique sub-saharienne, "si les réalisations physiques permettent de donner l’accès à l’eau potable aux populations, cet accès s’avère de courte durée voire insatisfaisant en l’absence d’un suivi de la gestion. Ainsi, malheureusement, ajoute-t-il, "les interventions en matière d’eau et d’assainissement restent focalisées sur la réalisation ou la réhabilitation des ouvrages et infrastructures". Une situation qu’il qualifie de "déformation structurelle" des interventions qui s’observe au niveau des communes aujourd’hui, gestionnaires des services d’eau potable et d’assainissement en zone rurale ou semi-urbaine.
Pour Ali Traoré, il n’y a pas de doute. Le thème du séminaire a tout son sens et reste actuel au regard des enjeux soulevés et des résultats qui peinent encore à être visibles dans un secteur qui mobilise des énergies et des ressources dans la plupart des pays de l’Afrique de l’ouest. De ce point de vue, le monitoring reste une panacée selon lui, pour faciliter la mise en place d’un système de collecte, d’analyse, d’interprétations de données indispensables pour orienter les interventions et espérer des impacts plus significatifs en matière de services rendus aux populations.
Se félicitant des efforts du gouvernement du Burkina à travers l’élaboration d’un guide de suivi de la gestion des ouvrages et l’expérimentation en cours, il a salué tous les partenaires qui soutiennent l’initiative de l’organisation de cet atelier à savoir: USAID, GIZ, BAD, Agence de l’Eau Seine Normandie, Agence de l’Eau Adour Garonne, Agence de l’Eau Artois Picardie, Agence de l’Eau Rhin Meuse, Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.
Une vue partielle des participants. Photo (c) PSeau
Au niveau régional, l’atelier est également soutenu avec la présence du Directeur du Centre de Coordination des Ressources en Eau (CCRE) de la CEDEAO, Innocent Ouédraogo. Dans son intervention, il a souligné la place de l’eau et de l’assainissement dans l’agenda de l’institution sous-régionale qui se matérialise par l’élaboration d’une politique régionale des ressources en eau et d’un Plan d’actions.
Avant le démarrage effectif des sessions thématiques, tous les participants ont suivi un film documentaire de 16mn sur l’état du suivi de la gestion des ouvrages et infrastructures dans les villages et communes. Une projection qui a permis de passer du discours aux réalités et aux participants d’appréhender l’importance du monitoring dans la gestion des services d’eau potable et d’assainissement. Les sessions thématiques au programme sont relatives aux expériences de monitoring en matière d’eau et d’assainissement, les technologies utilisées, la qualité de l’eau, les outils et le financement du suivi-évaluation…
Avant le démarrage effectif des sessions thématiques, tous les participants ont suivi un film documentaire de 16mn sur l’état du suivi de la gestion des ouvrages et infrastructures dans les villages et communes. Une projection qui a permis de passer du discours aux réalités et aux participants d’appréhender l’importance du monitoring dans la gestion des services d’eau potable et d’assainissement. Les sessions thématiques au programme sont relatives aux expériences de monitoring en matière d’eau et d’assainissement, les technologies utilisées, la qualité de l’eau, les outils et le financement du suivi-évaluation…