C'est dans un champ de maïs que Mauricio Macri officialise sa première mesure économique. Photo via le compte FaceBook de Mauricio Macri
C'est au beau milieu d'un champ de maïs que celui qui avait promis de libéraliser l'Argentine a annoncé sa première mesure économique. C'est donc dans la commune rurale de Pergamino que Mauricio Macri a déclaré aux agriculteurs et représentants présents: "A la minute où je rentre à Buenos Aires je vais signer un décret afin d'éliminer les taxes à l'exportation, ce qui signifie que l'Argentine ne taxera plus le blé, le maïs, le tournesol et les produits régionaux sur le marché international".
Le ministre de l'Agriculture Ricardo Buryaile a quant à lui promis que cette réforme s'étendrait, par la suite, à la viande et au poisson.
"J'ai confiance en vous" à ajouté le nouveau président "Nous devons cessez d'être le grenier du monde et commencer d'être le supermarché du monde. Car cela signifie que de grandes usines se construiront dans le pays qui généreront des emplois de qualité."
Nombre de représentants des producteurs agricoles louent cette mesure et la qualifient même d'"historique". Ces dernières années, la suppression des taxes à l'exportation a régulièrement été demandée par le secteur agricole. Le gouvernement espère grâce à cette mesure encourager les producteurs, qui jusque-là gardaient leur grain en stock, à mettre en vente leurs produits afin de redynamiser l'économie.
Le gouvernement a expliqué que les fonds perdus après la mise en place de ce décret seraient récupérés grâce à d'autres impôts, notamment sur les profits générés par ces même ventes.
"Maintenant nous allons gérer les impôts de manière saine, donc il n'y aura plus d'excuses " a prévenu le président i"Si les bénéfices augmentent, vous devrez payer plus de taxes. Celles-ci aideront à créer des opportunités pour d'autres."]i
Rappelons que l'Argentine est l'un des premiers producteurs céréalier au monde, cette mesure aura ainsi des conséquences à l'échelle internationale et risque de saturer le marché agricole mondial. Pour preuve, peu après l'annonce, les prix européens des céréales chutaient.
Le ministre de l'Agriculture Ricardo Buryaile a quant à lui promis que cette réforme s'étendrait, par la suite, à la viande et au poisson.
"J'ai confiance en vous" à ajouté le nouveau président "Nous devons cessez d'être le grenier du monde et commencer d'être le supermarché du monde. Car cela signifie que de grandes usines se construiront dans le pays qui généreront des emplois de qualité."
Nombre de représentants des producteurs agricoles louent cette mesure et la qualifient même d'"historique". Ces dernières années, la suppression des taxes à l'exportation a régulièrement été demandée par le secteur agricole. Le gouvernement espère grâce à cette mesure encourager les producteurs, qui jusque-là gardaient leur grain en stock, à mettre en vente leurs produits afin de redynamiser l'économie.
Le gouvernement a expliqué que les fonds perdus après la mise en place de ce décret seraient récupérés grâce à d'autres impôts, notamment sur les profits générés par ces même ventes.
"Maintenant nous allons gérer les impôts de manière saine, donc il n'y aura plus d'excuses " a prévenu le président i"Si les bénéfices augmentent, vous devrez payer plus de taxes. Celles-ci aideront à créer des opportunités pour d'autres."]i
Rappelons que l'Argentine est l'un des premiers producteurs céréalier au monde, cette mesure aura ainsi des conséquences à l'échelle internationale et risque de saturer le marché agricole mondial. Pour preuve, peu après l'annonce, les prix européens des céréales chutaient.