Le président Mauricio Macri a annoncé sa nouvelle mesure à San Juan. Photo (c) Casa Rosada
Le décret, signé le 12 février 2016 par le ministre de l’Énergie Juan José Aranguren, a mis fin à la taxe de 5% sur les exportations minières. La nouvelle mesure entrainera une perte annuelle de recette fiscale d'environs 200 millions d'euros. Néanmoins, cette perte sera contrebalancée par une augmentation de 5% des bénéfices et une diminution de 8% des coûts pour les sociétés minières du pays.
Selon le président, la baisse des coûts liée à la surpression de l'impôt permettra aux provinces minières argentines de rivaliser avec les autres pays exportateurs de minéraux de la région sud-américaine.
Malgré cette mesure en faveur de l'industrie des minerais, Mauricio Macri a insisté sur le fait de vouloir placer les problématiques environnementales au cœur de sa politique. "Nous allons travailler avec les gouverneurs afin de développer de nouveaux projets miniers, en veillant à donner la priorité à l’environnement." A t-il ainsi déclaré à San Juan.
Si le président a admis que la suppression d'une telle taxe représentera un manque à gagner conséquent pour l’État, il a néanmoins déclaré que sa décision restait en cohérence avec la volonté du gouvernement de créer "de la stabilité, de la confiance et de la prévisibilité qui attireront les investisseurs."
Rappelons que le retour de l’Argentine sur le marché mondial a été au cœur de la campagne du candidat Macri, qui, avec cette nouvelle mesure, réaffirme sa volonté d'opérer un virage rapide vers une Argentine libérale.
Selon le président, la baisse des coûts liée à la surpression de l'impôt permettra aux provinces minières argentines de rivaliser avec les autres pays exportateurs de minéraux de la région sud-américaine.
Malgré cette mesure en faveur de l'industrie des minerais, Mauricio Macri a insisté sur le fait de vouloir placer les problématiques environnementales au cœur de sa politique. "Nous allons travailler avec les gouverneurs afin de développer de nouveaux projets miniers, en veillant à donner la priorité à l’environnement." A t-il ainsi déclaré à San Juan.
Si le président a admis que la suppression d'une telle taxe représentera un manque à gagner conséquent pour l’État, il a néanmoins déclaré que sa décision restait en cohérence avec la volonté du gouvernement de créer "de la stabilité, de la confiance et de la prévisibilité qui attireront les investisseurs."
Rappelons que le retour de l’Argentine sur le marché mondial a été au cœur de la campagne du candidat Macri, qui, avec cette nouvelle mesure, réaffirme sa volonté d'opérer un virage rapide vers une Argentine libérale.