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Cet homme a été reconnu coupable jeudi 24 mars 2016 d'une série d'infractions, notamment d'avoir "insulté les dirigeants", "provoqué l'opinion publique" et "accusé des agents des forces de sécurité d'avoir tué des manifestants à Awamia" (dans la province de l'Est).
"La condamnation d'Alaa Brinji à cinq ans d'emprisonnement est une véritable honte. Ce journaliste est la dernière victime en date de la répression exercée par l'Arabie saoudite contre l'opposition pacifique, répression dont l'objectif semble être d'éliminer toutes les voix qui osent exprimer des critiques. Mettre quelqu'un derrière les barreaux parce qu'il a exercé pacifiquement son droit légitime à la liberté d'expression et défendu le droit d'autrui de faire de même dénature totalement la notion même de justice. Les autorités doivent faire en sorte que sa condamnation soit annulée et qu'il soit libéré immédiatement et sans condition", a déclaré James Lynch, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
"La condamnation d'Alaa Brinji à cinq ans d'emprisonnement est une véritable honte. Ce journaliste est la dernière victime en date de la répression exercée par l'Arabie saoudite contre l'opposition pacifique, répression dont l'objectif semble être d'éliminer toutes les voix qui osent exprimer des critiques. Mettre quelqu'un derrière les barreaux parce qu'il a exercé pacifiquement son droit légitime à la liberté d'expression et défendu le droit d'autrui de faire de même dénature totalement la notion même de justice. Les autorités doivent faire en sorte que sa condamnation soit annulée et qu'il soit libéré immédiatement et sans condition", a déclaré James Lynch, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.